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Un père de famille violait des mineures dans un bazar de la ville ocre

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Nous sommes le jeudi 6 janvier. Najib, trente-quatre ans, père de deux enfants, employé dans un bazar situé au quartier Mouassine, était au box des accusés. Quel est son crime ? Attentat à la pudeur sur des mineures, toutes des écolières, âgées de neuf à onze ans. La salle d’audience de la chambre criminelle près la Cour d’appel à Marrakech était archicomble ce sixième jour après la fête du Nouvel An. Le président de la Cour a demandé à l’assistance de se taire avant de demander aux victimes et leurs parents de se présenter devant la Cour. Il les a appelées une par une à titre personnel. Huit victimes ont été convoquées. Seulement, devant le perchoir, il n’y avait que trois victimes, accompagnées de leurs parents. Elles étaient les seules à répondre favorablement aux convocations de la Cour. Et les autres ? Dans les couloirs de la Cour, les mauvaises langues parlaient de «l’achat du silence» des familles des victimes par le mis en cause, Najib. Autrement dit, il tentait de négocier avec les familles des écolières, victimes de pédophilie, pour retirer leurs plaintes. Est-ce vrai ? Ou s’agit-il uniquement de rumeurs ? Rien n’est certain. Mais une chose est sûre, même si les plaignantes retirent leurs plaintes, le ministère public continuera à poursuivre le mis en cause puisqu’il représente la société et ne renonce jamais à défendre ses droits. En effet, l’avocat du mis en cause est intervenu pour réclamer un premier report de l’affaire afin d’avoir le temps nécessaire pour préparer sa plaidoirie. Pour sa part, le représentant du ministère public est intervenu pour demander un report pour une durée nécessaire afin de convoquer une fois encore les victimes et leurs tuteurs. La demande a été acceptée. Le président de la Cour a reporté l’affaire de quatre semaines. Mais, comment ce pédophile a-t-il été enfin dévoilé ?
C’était une mère qui a remarqué que le ventre de sa petite fille de onze ans était gonflé. Est-elle malade ? Peut-être. La mère a emmené sa fille, encore écolière, chez un médecin. Lorsque celui-ci l’a examinée, il est resté bouche bée. Sa famille l’a-t-elle mariée à cet âge ? Et la mère lui a répondu: «Non, ma fille est encore écolière». Et c’était comme une bombe qui a explosé au visage de la mère quand elle a appris la mauvaise nouvelle : sa fille est enceinte. Comment ? Depuis quand ? Avec qui partageait-elle le même lit ? A-t-elle été violée? Si oui, quand ?
Le certificat médical en mains, la mère et son époux se sont directement adressés à la préfecture de police. Une plainte a été déposée. Les enquêteurs ont écouté, d’abord, l’écolière enceinte. Avec l’ innocence d’un enfant, elle a affirmé aux enquêteurs qu’elle a été emmené par un employé dans un bazar du quartier Mouassine vers l’intérieur pour abuser d’elle et il lui a donné une petite somme d’argent. Elle a conduit les enquêteurs vers le bazar. L’employé y était. Il a été arrêté. Soumis aux interrogatoires, il a craché le morceau. La fillette enceinte n’était pas sa seule victime. Il y en avait d’autres. Les enquêteurs sont arrivés à identifier huit, toutes des écolières. Il y en a, sans aucun doute, d’autres, mais qui ne sont pas encore identifiées.

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