Le président de la Chambre des représentants, Abdelouahed Radi, a mis en relief, samedi à Rome, la pertinence du plan marocain d’autonomie en tant que cadre idoine pour le règlement du conflit artificiel créé autour du Sahara marocain. Intervenant lors d’une réunion du bureau de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), M. Radi a fait un exposé exhaustif sur la genèse de la question dite du Sahara en s’attardant sur l’histoire de la colonisation du Maroc et les étapes successives de récupération par le Royaume de différentes parties de son territoire. Ainsi, le président de la Chambre des représentants a rappelé, à l’intention des membres du bureau, la partition du Maroc entre protectorats français et espagnol, outre l’instauration d’une zone internationale à Tanger. Cette situation unique dans l’histoire de la colonisation, a-t-il indiqué, a amené le Royaume, après s’être affranchi de l’occupation française, à engager des négociations avec l’Espagne pour obtenir la libération progressive d’autres parties de son territoire, lesquelles ont abouti à la récupération de zones sous emprise espagnole dans le nord du pays ainsi que de Tarfaya, Sidi Ifni et, enfin, des provinces sahariennes, dans le sud. M. Radi, qui assure la vice-présidence de l’APM et la présidence de la commission politique, a insisté, à cet égard, sur la légitimité de la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud et l’indéfectible attachement des populations de ces régions à leur marocanité. Après avoir évoqué l’hostilité nourrie par l’Algérie à l’égard de l’unité territoriale nationale, le président de la Chambre des représentants a souligné toute la bonne volonté dont le Maroc a fait preuve pour le règlement de la question dite du Sahara en proposant un judicieux plan d’autonomie pour les provinces du Sud. La pertinence de ce plan apparaît clairement après la non opérabilité avérée d’autres tentatives envisagées par le passé, a-t-il affirmé.