Economie

Méditélécom : Nouvelle stratégie

«Compte tenu de nos engagements 2002 en matière de sponsoring, notre marge de manoeuvre est aujourd’hui réduite. Aussi, il nous semble difficile de pouvoir donner suite à votre invitation », c’est généralement les termes qu’a utilisé l’un des trois actionnaires de Méditélécom, Finance.com pour notifier sa décision de rejet des dossiers de sponsoring.
Encore plus, cette année, Méditelécom ne sera pas présente lors des manifestations du Sitexpo. « Cet événement rentrait dans notre stratégie de l’année dernière. Mais, le profil ne convient plus à notre stratégie actuelle. Le Sitexpo s’intéresse à l’informatique et nous, notre activité repose essentiellement sur le mobile », explique Ilham Imani, directrice de la communication chez Méditélécom. Le groupe aurait tenu une réunion où a été remise en question, l’orientation « d’entreprise citoyenne » adoptée depuis le démarrage des activités, par l’entité.
Le recentrage vers des activités « plus rentables » fait dorénavant partie des objectifs que s’assignent l’opérateur privé. « Il ne s’agit pas d’un revirement, les années auparavant, nous étions en phase de démarrage et de lancement. Nous étions présents dans beaucoup de manifestations sportives, sociales et techniques », souligne Ilham Imani. Et elle ajoute que « nous sommes en phase de consolidation, normale, puisqu’on continue de s’investir dans le tennis, les médias classiques et en affichage». L’autre volet sur lequel Méditélécom fait l’actualité remonte à l’arbitrage rendu par le comité de gestion de l’ANRT concernant le litige sur les tarifs de l’interconnexion. Le dernier communiqué de l’opérateur privé est relatif à la décision de l’organisme de réglementation. Selon les termes de la missive : « cette décision pénalise Méditélécom en réduisant considérablement le montant qu’IAM doit partager avec Méditélécom en contrepartie de l’utilisation de notre réseau de télécommunication ».
On précise du côté de Méditélécom, que suite à la première décision de l’ANRT, du mois de mars 2000, la commercialisation devait démarrer. Les attentes en matière de méthodologie de la facturation et de l’interconnexion diffèrent de la situation présente. Par ailleurs, l’opérateur dénonce la « protection exceptionnelle » dont bénéficie Maroc Télécom, en matière de fixe. Qui permet toujours selon le communiqué de « favoriser des financements croisés du fixe vers le mobile et fait obstacle à l’exercice d’une concurrence loyale ». De même, il souligne « le manque de reconnaissance et d’appui envers le projet », qui « a mobilisé et dynamisé l’économie nationale avec 10 836 000 000 DH versées pour la licence GSM » en plus des infrastructures et une création d’emplois directs et indirectes estimée à 7650 postes. A suivre.

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