Editorial

Éditorial

La situation actuelle du PAM est intéressante à plusieurs égards. Et si on devait en tirer des leçons, deux notamment sont à retenir. Primo : pour être une véritable institution pérenne, un parti ne doit pas rester tributaire des personnes qui le constituent ou qui l’ont fondé. Quoi qu’on dise, le déchirement qui se produit actuellement au PAM n’aurait certainement pas eu lieu si son fondateur, Fouad Ali El Himma, ne s’était pas retiré. Deuxième enseignement qui découle du premier : un parti n’est pas la somme de quelques personnes capables de par leur expérience de ramener des voix et de gagner des élections. Il ne faut pas se voiler la face : certaines figures ont rallié le PAM par pur opportunisme croyant que la personnalité du fondateur leur ouvrirait les portes du Parlement ou du gouvernement. Ils avaient tout faux. Un parti, c’est avant tout un projet commun, une vision et surtout des institutions qui restent contrairement aux femmes et hommes qui, eux, ne sont que de passage.

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