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PAM-USFP-RNI: Une opposition forte qui rendra la vie difficile au gouvernement Benkirane

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Parallèlement aux concertations menées par le nouveau chef de gouvernement pour la formation de sa majorité parlementaire, le front de l’opposition se constitue. Après le PAM et le RNI, c’était au tour de l’USFP de basculer dans l’opposition. Désormais, non seulement le gouvernement dirigé par le PJD aura la lourde tâche d’assurer une bonne gestion des secteurs ministériels pour concrétiser ses engagements colossaux envers les citoyens, mais aussi il devra faire face à l’une des plus fortes oppositions de l’histoire du Parlement marocain, d’après les analyses de certains observateurs de la scène politique marocaine. L’USFP, un parti de l’opposition par excellence, promet de rendre à l’opposition sa place importante. Le PAM s’attelle déjà sur la mise en place d’un cabinet de l’ombre à l’anglaise pour être aux aguets de l’action gouvernementale. Et pour compléter le tableau, le RNI, un parti expérimenté en matière de gestion des secteurs gouvernementaux les plus sensibles, affûte ses armes pour exercer une opposition constructive. A cela s’ajoute la possibilité du passage du PPS à l’opposition et encore mieux l’éventualité d’une coordination entre les différentes composantes de l’opposition pour rendre la vie difficile au gouvernement chapeauté par Abdelilah Benkirane. Et n’oublions pas que la nouvelle Constitution accorde une place de choix à l’opposition. Un véritable cocktail Molotov qui s’inscrit parfaitement dans la perspective de l’application à la lettre de l’obligation de reddition de comptes contenue dans la nouvelle Loi fondamentale du Royaume. «Désormais, le Maroc dispose d’une opposition forte face à un gouvernement fort», souligne Rachid Talbi Alami, député RNI. Pour sa part, l’USFP a affirmé dans un communiqué rendu public au lendemain de sa décision de passer à l’opposition que «le choix du parti de rejoindre l’opposition contribuera de façon positive et constructive à une mise en œuvre saine de la nouvelle Constitution qui exige une opposition forte, expérimentée, critique et constructive au sein du Parlement capable d’instaurer l’équilibre politique et institutionnel nécessaire à toute démocratie», ajoute la même source. «En exerçant l’opposition, nous nous référerons à notre programme électoral et le gouvernement aura l’obligation d’interagir avec nos observations et critiques. Nous allons exercer une opposition constructive et citoyenne et nous ne tolérerons aucun dépassement ni régression en matière des acquis démocratiques», précise Milouda Hazib, membre du bureau national du PAM.

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