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De fausses ordonnances pour des médicaments psychotropes

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Personne ne peut se procurer des médicaments comme Nordaz, Valium, Rivotril et Zepam, chez une pharmacie, sans une ordonnance médicale. Ces médicaments qui font partie de la classe thérapeutique «Neurologie-psychiatrie» sont soumis, généralement, à prescription médicale. Cependant, chez Abderrahmane, à Zghanghan, à sept kilomètres de la ville de Nador, ces médicaments qui provoquent, dans plusieurs cas, des troubles de comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation et crises convulsives sont disponibles sans ordonnance médicale. Tous les toxicomanes qui ont besoin de leurs doses en drogue le connaissent dans la région et ce, depuis quatre mois. Il est leur refuge quand ils décident de planer au septième ciel. En fait, c’est l’information qui vient de tomber, ce jour du mois de novembre, chez les éléments de la police du quatrième arrondissement. Rapidement, ils se mobilisent. Ils doivent à tout prix le mettre hors d’état de nuire. Mais, il faut agir avec précaution pour qu’il ne prenne pas la poudre d’escampette d’abord et ensuite pour l’arrêter en flagrant délit. En début d’après-midi de ce mardi du mois de novembre, les policiers stationnent leur fourgon un peu loin du domicile d’Abderrahmane, qui s’y trouve, comme rapporté par les indicateurs. Vite, ils effectuent une descente à son domicile, l’épinglent et saisissent des dizaines de boîtes de Valium, Rivotril, Zepam et Nordaz, ainsi que plusieurs ordonnances médicales vierges et le cachet d’un médecin exerçant à l’hôpital El Hassani, à Nador. «Je le lui ai subtilisé sans qu’il s’en rende compte», avoue Abderrahmane devant les limiers. Ce père de famille a mis également la main sur plusieurs ordonnances médicales. Selon ses aveux, il a profité de l’absence du médecin pour s’introduire dans son bureau à l’hôpital et s’emparer des documents. À ce propos, le médecin avait déjà porté plainte. Depuis, Abderrahmane falsifiait les ordonnances médicales et se procurait les médicaments que désirent les toxicomanes. Deux complices qui l’aidaient à revendre ce genre de drogue ont également été arrêtés et traduits, en sa compagnie, devant la justice.

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