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Dakhla : Un nouveau centre pour préserver le patrimoine marocain sahraoui

Un nouveau centre culturel vient d’être créé dans la ville de Dakhla pour contribuer à la préservation des arts et culture des provinces du Sud. Ce centre dénommé Tiris, dont la création entre dans le cadre des efforts déployés par l’Etat pour promouvoir cette partie de la culture marocaine, vise la préservation de la mémoire collective des habitants du sud du Royaume à travers une série d’activités riches et variées destinées à promouvoir les différentes facettes du patrimoine local des habitants de la province, réputée pour ses spécificités culturelles, artistiques et naturelles. En effet, ces arts présentent une variété considérable et constituent un moyen d’expression par lequel ces gens abordent des sujets variés de la vie des nomades et contribuent à l’animation de la vie sociale à travers des soirées spéciales qui leur sont consacrées, dans lesquelles se réunissent les familles sahraouies autour d’un verre de thé. Ces arts sont transmis par les Sahraouis d’une génération à l’autre depuis plusieurs siècles, et continuent de les maintenir non sans fierté. Aujourd’hui ces arts sont utilisés par certaines personnes parfois comme un gagne-pain et parfois comme moyen de distraction. Ils sont souvent exécutés voire montrés pendant les assemblées et soirées musicales organisées lors de fêtes familiales et religieuses. Le plus connu de ces arts reste la musique sahraouie qui suscite l’engouement des habitants des provinces du Sud et constitue l’une des formes essentielles du patrimoine oral vivant depuis une dizaine de siècles, jalousement gardée dans le passé et qui continue d’animer le quotidien des habitants des provinces du Sud. L’autre composante de ces arts réside dans la danse qu’effectuent les Sahraouis sur les dunes de sables accompagnés par les mouvements expressifs des femmes. Celles-ci montrent une grande ingéniosité en mettant la main sur un tambour. Elles expriment par leurs doigts leurs sentiments et leurs émotions. La danse El-Guedra est la plus connue dans ces régions, elle est pratiquée par les femmes, et dans laquelle leurs corps entrent en harmonie parfaite entre leurs voix et mouvements. La poésie hassanie est considérée également comme un art populaire auquel s’adonnent les Sahraouis. Cette poésie se distingue par plusieurs formes rythmiques, ainsi que par son dialecte avec la présence parfois de plusieurs termes et même des phrases de la langue arabe littéraire en plus de quelques mots appartenant à d’autres langues étrangères. Elle s’inspire également des versets coraniques et hadiths, ainsi que de la poésie arabe de tous les temps. La musique sahraouie est un moyen de faire entendre la poésie. L’émergence de la musique a représenté une nouvelle avancée pour le développement de la poésie hassanie vers une phase plus sophistiquée puisque les poètes étaient obligés d’accompagner leurs paroles par un rythme musical.

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