Mme Britta Lejon, ministre suédoise de la Démocratie, de l’Administration publique et de la Consommation, en visite de travail au Maroc, a rencontré plusieurs responsables marocains autour de la question des droits de l’homme et des avancées réalisées par le royaume dans ce domaine.
Avec le président de la cour suprême et du Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH), M. Driss Dahhak, la ministre suédoise a évoqué les activités du CCDH, institution indépendante des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, jouissant de l’autonomie administrative et financière et oeuvrant dans le cadre de ses attributions consultatives à promouvoir les droits de l’homme au Maroc.
Dans un bilan de l’activité du conseil, M. Dahhak a rappelé que l’institution, depuis sa création en 1990, a permis la remise en liberté de plusieurs détenus politiques, l’indemnisation de victimes des détentions arbitraires, l’amélioration des situations des prisons au Maroc et la consécration des règles du droit international. Dans le même cadre, le président du CCDH a rappelé que le Maroc est le seul pays à avoir reconnu, sous le même régime, des erreurs et indemnisé les personnes qui en étaient victimes. Mme Britta Lejon a également rencontré M. Abdellah Ouelladi, président de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH), qui a mis en exergue les efforts déployés par le royaume dans le domaine des droits de l’homme, en dépit de quelques séquelles dues à la transition vers l’Etat de droit. Des efforts, a-t-il dit, qui s’illustrent à travers la mise en place d’institutions comme le CCDH, la commission chargée de l’indemnisation des victimes des détentions arbitraires et « Diwan Al Madhalim ».
Mme Lejon s’est entretenue, par la suite, avec les présidentes et les représentantes des trois plus importantes associations des femmes au Maroc, l’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM), l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) et la Ligue nationale des femmes fonctionnaires (LNFF) du secteur public et semi-public.