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Assises internationales de la concurrence : La lutte contre les rentes au menu

Les travaux des 3èmes Assises internationales de la concurrence se sont ouverts mercredi soir à Tanger, autour du thème «Le plaidoyer dans la politique de la concurrence et la lutte contre les rentes». Cet événement, organisé jusqu’à ce samedi par le Conseil de concurrence, connaît la participation de hauts responsables de nombreuses autorités de concurrence de pays étrangers, ainsi que d’éminents chercheurs et spécialistes dans le droit et l’économie de la concurrence, aux niveaux national et international. Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, le président du Conseil de concurrence, Abdelali Benamour, a indiqué que la garantie de la compétitivité de l’économie nationale dépend de la disponibilité des moyens de production (ressources naturelles et humaines, financement, développement) et l’encouragement d’un climat d’entrepreneuriat sein basé sur les principes de la loi du marché, d’où l’importance de combattre l’économie de rente qui nuit à la compétitivité et à la croissance. Il a rappelé que les origines de l’économie de rente au Maroc remontent au lendemain de l’indépendance, lorsque des mesures d’encouragement ont été adoptées pour favoriser l’émergence d’une classe entreprenante nationale, en plus de l’existence d’une structure socio-économique faite d’oligopoles et de secteurs non structurés et de l’interférence entre le politique et l’économique. M. Benamour a estimé que le plaidoyer contre la rente indue permettra de limiter les pratiques anticoncurrentielles comme le monopole et l’oligopole, l’informel et les mesures publiques pouvant favoriser les pratiques rentières. De son côté, le président du Conseil économique et social (CES), Chakib Benmoussa, a noté que les instances internationales concernées ont relevé l’importance d’associer le développement économique à la solidarité sociale et la lutte contre la corruption et les pratiques rentières, expliquant que l’économie du marché telle que connue dans les dernières décennies a généré des excès, ce qui a rendu nécessaire l’intervention de l’Etat pour la création d’un contre-pouvoir à travers les institutions de régulation et le renforcement de la jurisprudence. Le Maroc a fait le choix de l’économie libérale, de l’encouragement de l’initiative privée et de l’ouverture à l’économie mondiale, a-t-il souligné.

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