Licencié, un serveur cambriole les cafés

Au quartier des hôpitaux à Casablanca, un café a été cambriolé. Un poste de télévision, un PC, plusieurs ustensiles et une somme de huit mille cinq cent dirhams ont été dérobés. Le propriétaire a déposé une plainte auprès des services de police. Une enquête a été diligentée. Jusque-là tout semblait normal, au moins pour les enquêteurs de la police judiciaire du district Casa-Anfa, habitués à enquêter sur des affaires pareilles. Mais, quelques jours plus tard, une plainte vient d’être déposée par le propriétaire d’un autre café situé au boulevard Zerktouni, lequel a également été cambriolé. Cette fois-ci ce sont deux postes télé et un PC qui ont été subtilisés. Pour les enquêteurs de la PJ, désormais l’affaire n’est plus simple. Deux cambriolages qui ont ciblé deux cafés situés dans deux quartiers huppés de la capitale économique et dans un laps de temps  très court, ne sont ni normaux, ni ordinaires, ni simples. Ont-il été commis par les mêmes malfrats ? Les limiers de la PJ ont doublé leurs efforts pour tirer les deux affaires au clair. Mais en vain, les malfrats n’ont laissé aucune trace ou indice sur la scène du cambriolage. Et la mauvaise surprise arrive quand un troisième café situé non loin des deux premiers a été cambriolé. Seulement, cette fois-ci les limiers de la police scientifique et technique ont prélevé les empreintes digitales laissés sur la porte du café. Leur analyse scientifique a permis d’identifier l’un des malfrats. Il s’agit d’un jeune homme qui, selon les informations relevées de sa CIN, réside à Chichaoua. Les enquêteurs s’y sont rendus, mais ne l’ont pas trouvé. Sa famille leur a affirmé qu’il était à Casablanca. C’est par hasard qu’il a été arrêté, dernièrement, par les policiers qui effectuaient une ronde routinière. Devant les enquêteurs de la PJ, il a avoué être membre d’une bande de quatre personnes qui ciblent les cafés. Il a précisé qu’il était serveur dans un café, mais son patron l’a licencié  de façon abusive. Par conséquent, il a décidé de se venger. Quand la première opération qui a ciblé le café de son ex-patron a réussi, il a décidé avec ses complices de continuer à en cambrioler d’autres. Mais, ils ont fini tous en prison.