Editorial

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Ce qui se passe à l’Istiqlal au sujet de la liste des ministrables est une preuve de plus que les mentalités et les pratiques politiques ont commencé à changer. En 2007, quand l’Istiqlal devait former sa majorité, Abbas El Fassi avait procédé exactement de la même manière. Et à l’époque personne au sein du parti n’avait bougé le petit doigt ni contesté. Depuis quelques jours, le parti connaît une sérieuse fronde à cause des noms que Abbas El Fassi a proposés. Pourtant la composition des instances qui contestent aujourd’hui est pratiquement la même qu’il y a 4 ans. Qu’est-ce qui explique alors ce réveil des militants ? On peut retenir deux facteurs essentiellement. D’abord, en 2007, l’Istiqlal en tant que parti gagnant avait droit à beaucoup plus de portefeuilles. Abbas El Fassi avait donc plus de marge de manœuvre et de quoi faire taire quelques mécontents. Ensuite, il y a ce qu’on peut appeler un dommage collatéral. Les militants de l’Istiqlal ont certainement dû faire, mais avec beaucoup d’amertume et de frustration, un parallèle avec le PJD et la manière démocratique avec laquelle Abdelilah Benkirane a choisi les ministrables du parti.

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