ALM: Après votre consécration lors des Jeux panarabes au Qatar, quels seront vos nouveaux défis?
Sara El Bekri: Le défi majeur est de réaliser de bons résultats aux JO en août prochain. Entre-temps, je participerai à quelques meetings et championnats où je m’attends à une rude concurrence.
Avez-vous entamé des stages de préparation pour les JO de Londres-2012?
Oui, dès la première semaine de l’année 2012, j’ai effectué un stage intensif d’une semaine à l’Ile de la Réunion. Il était question de mettre le pied à l’étrier et de s’entraîner d’arrache-pied pour bien démarrer la saison 2012. D’autres stages sont prévus avant les JO.
Comment se présente aujourd’hui votre relation avec les responsables de la Fédération royale marocaine de natation (FRMN)?
C’est une relation très cordiale basée sur une communication franche.
Après d’importantes prestations réalisées dans les différents championnats étrangers. Est-ce que vous n’avez pas pensé nager sous les couleurs d’un autre pays?
Je vous avoue que j’ai parfois un pincement au cœur lorsque je vois que des concurrents ou des coéquipiers ont à leur disposition des moyens financiers considérables pour les accompagner dans leur rêve et leur effort, qu’ils ont le temps de récupérer de leur fatigue des entraînements et ne sont pas obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Ce n’est pas évident d’être un athlète marocain de haut niveau. Cela étant dit, c’est toujours avec fierté et conviction que je représente mon pays et que je me dévoue à nager sous les couleurs nationales.
Comment pouvez-vous nous décrire votre quotidien?
C’est assez répétitif : un réveil autour de 5-6h du matin, direction la piscine pour 2 heures d’entraînement. Ensuite, cap sur le bureau pour une grosse journée de travail avant de rejoindre la piscine à nouveau autour de 17h30-18h. En somme: 4 à 5 heures dans l’eau puis 8 heures au bureau.