Editorial

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Le démarrage de la campagne des syndicats pour les sièges de la deuxième Chambre pose de nouveau sur la table l’éternel problème du lien entre partis politiques et syndicats. C’est l’une des plus vieilles malformations génétiques dont souffre encore le paysage politique marocain et presque un tabou dont les partis ne veulent pas parler. Rares sont les pays où un syndicat est affilié à un parti. Du moins les pays qui ont des modes de gouvernance développés auxquels nous aspirons au Maroc. L’action syndicale et celle politique sont par essence antinomiques. C’est un peu comme si un syndicat était affilié à la CGEM ou, carrément, à une entreprise. Impossible. Vis-à-vis de la base ouvrière, une centrale syndicale fonde d’abord sa légitimité sur son indépendance. Aujourd’hui, le problème se pose pour des centrales telles que l’UGTM, affiliée au parti de l’Istiqlal, ou encore l’UNTM, affiliée au PJD. Comment peuvent-elles mobiliser, négocier sans concessions ou sortir dans la rue contre leurs partis géniteurs ?

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