Economie

Le marché : Situation confortable, mais…

Augmentation des ressources globales des banques de 12,62 %, recul des créances en souffrance de 10,68 % et évolution des crédits alloués à l’économie de près de 0,92%. Quelles conclusions, faut-il en tirer ?
À première vue, aucune. Mais, si l’on regarde de près la surliquidité structurelle dans laquelle baigne notre système financier depuis près de six mois, les baisses successives des taux directeurs de Bank Al-Maghrib et les propos tenus par l’argentier du pays lors de sa dernière réunion, en ce début d’année avec le GPBM (groupement professionnel des banques du Maroc), le constat est patent.
La situation financière des établissements de crédits nationaux est très confortable suffisamment pour dynamiser encore plus l’investissement en accordant davantage de crédits et en assouplissant les conditions d’octroi. En d’autres termes, baisser les taux pratiqués et donner suite aux nombreux projets d’investissement innovants déposés auprès de leurs entités. Il est dit que pour être partenaires, il faut qu’il y ait un minimum de réciprocité Aujourd’hui, l’on peut avancer que les autorités monétaires s’occupent merveilleusement bien de leurs banques et ce, depuis longtemps. Voilà au moins dix ans durant qu’ils le font. Ils ont mis en application des réformes de taille et effectives notamment la déréglementation progressive pour l’incitation à l’innovation financière sous toutes ces formes. Les banques ont en effet excellé dans plusieurs domaines et ont même poussé leurs pratiques au-delà des attentes et besoins de l’économie. Elles n’ont rien à se reprocher dans ces domaines par rapport à ce que pratiquent les établissements bancaires internationaux. Mais à quel prix ? D’aucuns estiment que les banques nationales continuent de pratiquer des prix trop élevés au vu de leurs possibilités réelles.
Il apparaît évident aujourd’hui qu’elles sont assez bien rodées pour faire mieux. La concurrence exacerbée qu’elles se livrent les poussent de plus en plus à se doter d’instruments de gestion leur facilitant la connaissance parfaite du coût des opérations engagées, des risques financiers pris sur tous les produits, sur toutes les contreparties ainsi que toutes les activités de l’établissement. Si l’on demande aujourd’hui aux banques de s’impliquer davantage dans un contexte de déconcentration de l’investissement, cela est légitime. Pour l’heure, les institutions bancaires affichent une certaine fiabilité mais c’est loin d’être un gage de réactivité.

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