Notre police commence à découvrir les bienfaits de la communication. Depuis quelque temps, la DGSN multiplie les sorties avec la publication de chiffres sur ses réalisations. Aujourd’hui, par exemple, nous apprenons que près de 16.000 individus ont été arrêtés en l’espace de moins d’un mois dont 4.000 faisaient l’objet d’avis de recherche. En plus d’expliquer par les chiffres le travail que fait la police, de telles annonces peuvent contribuer grandement au rétablissement d’un sentiment de sécurité chez le citoyen. C’est certain. Mais la police doit également ouvrir un autre canal de communication avec le citoyen. Elle doit le former et le sensibiliser, à travers des ONG, les médias et autres canaux, aux bonnes pratiques en matière de sécurité. Cela se fait déjà dans les pays développés. La police ne peut pas à elle seule assurer la sécurité sans la collaboration de la société civile. Quand la police intervient, nous sommes dans le curatif. Or il faut également une dose de préventif ou plutôt de dissuasif. Un citoyen avisé et bien informé rendrait certainement la tâche plus difficile aux voyous…









