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Dimanche 6 mai, le Japon a fermé sa dernière centrale nucléaire qui était encore en marche sur la cinquantaine que comptait le pays. En France, où le nucléaire passait pour un choix historique et irréversible, le débat sur le maintien ou non des centrales a été un des sujets chauds de la campagne présidentielle. La tragédie de Fukushima y est pour beaucoup. Les investissements dans les infrastructures énergétiques sont parmi les plus lourds et les plus difficiles à rentabiliser dans la durée. Ils doivent par conséquent, être pensés dans des horizons de 20, 30 et 40 ans. Chez nous au Maroc, nous sommes en pleine réflexion sur notre avenir énergétique. Le choix du pari sur les renouvelables, solaire et éolien notamment, se présente aujourd’hui comme l’une des meilleures options pour l’avenir. Si des investissements colossaux vont être réalisés dans ces secteurs, ils doivent être sécurisés à tous les niveaux pour que dans 30 ou 40 ans notre panier énergétique ne soit pas compromis. Aujourd’hui le Japon, pour en revenir à cet exemple, risque de vivre une grave crise d’énergie à cause de choix faits il y a 50 ans.

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