Range Rover Sport : bolide de franchissement
Après le concept Range Stormer, exhibé au Salon de Détroit, Range Rover présente, cette fois, la version définitive de son 4×4 sportif. Baptisée «Range Rover Sport», cette variante arbore une carrosserie exclusive, qui sans trop s’éloigner de la version de base, s’en démarque par une ligne dynamique et plus compacte, du fait d’un empattement raccourci (de 14 cm) et d’une poupe trapue. On y distingue des blocs de phares et de feux spécifiques, un capot lissé et un pare-brise légèrement incliné, tout comme la lunette arrière qui l’est encore plus. La double-sortie d’échappement, la prise d’air latérale et les placages de chrome parachèvent de souligner son caractère agressif. A bord, même son de cloche avec des matériaux nobles (cuir, bois et aluminium brossé), et comme particularité, une planche de bord haute et incurvée, type cockpit d’avion. Mais c’est sous son capot que le Range Sport marque le pas, avec de puissants blocs d’origine Jaguar. Il y a d’abord un nouveau turbo Diesel V6 2.7, un V8 4.4 atmosphérique V8 de 295 ch et surtout le 4.2 suralimenté d’environ 400 ch. A cela, s’ajoutent tous les raffinements apparus sur le Discovery 3, y compris le Terrain Response, système capable d’adapter le comportement en fonction de type de terrain.
Volkswagen Bora II : la Golf V prend du coffre
La Golf a toujours eu une variante tri-corps. Appelée tout d’abord Jetta, puis Vento, elle s’appelle Bora, depuis la quatrième génération de la compacte dont elle dérive (la Golf). Et c’est la Bora II qui apparaît aujourd’hui, dérivée bien entendu, de la Golf V.
Esthétiquement, cette nouvelle mouture ne renie pas sa parenté avec la Golf, notamment au niveau de la face avant. En revanche le dessin des portières arrière et la poupe, sont inédits, avec une malle assez proéminente, agrémentée d’imposants blocs de feux et d’une lunette assez inclinée. A bord, l’espace aux jambes au niveau de la banquette devrait évoluer du fait d’un empattement accru de 7 cm. Mécaniquement, si aux USA elle s’animera d’un 2.5 l essence, la Bora II destinée aux marchés européens reprendra la palette des motorisations qui équipent la Golf V, en essence les 1.6 et 2.0 FSI et en Diesel, les 1.9 et 2.0 TDI.
Au Maroc, elle ne sera pas disponible avant le second semestre 2005. En attendant, ce sera l’une des vedettes du prochain salon de Los Angeles, en janvier prochain. Car c’est aux Etats-Unis que cette nouvelle VW fera ses premiers tours de roues. Un marché où elle conservera son nom (Jetta) et où elle est actuellement la voiture européenne la plus vendue.
Ferrari 575 Superamerica : à toit l’originalité !
Après la 512 Scaglietti, puis la F430, place à la Ferrari 575 Superamerica. Celle-ci, comme le laissent deviner ses trois chiffres, est une déclinaison découvrable de la 575 Maranello. Sauf que ce magnifique roadster n’a ni de capote en toile, ni de toit en acier, mais un pavillon entièrement vitré, développé par l’équipementier Fioravanti et baptisé «Revocromico» (rêve chromatique). Car en fait, ce toit utilise la technologie du verre «électrochromatique», qui peut changer de teinte au gré du temps, ou selon l’envie du conducteur. Ce dernier peut en effet faire varier le degré de luminosité simplement via une commande au niveau de la console centrale, pouvant ainsi passer de la pleine lumière à une totale opacité. Mais, ce toit a aussi l’avantage de ne pas se replier dans le coffre, mais de s’y déposer au-dessus.
Du coup, le coffre garde toujours la même contenance. Propulsée par un gros V12 de 5.75 litres de 545 ch, la Superamerica se présente comme la découvrable la plus rapide au monde, atteignant les 320 km/h. Il est donc normal qu’elle emploie des freins en céramique et qu’elle recourt à une suspension raffermie. Enfin, bien que Ferrari n’ait pas encore fixé de prix, certains avancent une estimation d’environ 250.000 euros.