Le 23 avril de chaque année est célébrée la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Tout un chacun sait et apprécie à sa juste valeur l’importance du livre, qui, depuis la nuit des temps, a contribué au rayonnement de la foi, de la culture et du savoir. Même à l’ère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, ou des «NTIC» si on veut, le livre reste un instrument d’apprentissage, de partage et d’actualisation des connaissances et un outil essentiel à l’exercice de tous les métiers.
De plus, rien ne saurait remplacer ce rapport au papier si cher à tous les «vieux». Des «vieux» qui ne veulent pas croire à la disparition de ce produit, longtemps considéré comme l’emblème de la culture au sens large du mot. Ils n’en veulent pour preuve que l’exemple des pays développés où le livre garde intacte sa place, allant de pair avec l’évolution technologique et le développement économique. Et, à cet égard, il n’est pas inutile de souligner que parallèlement, le livre est, dans ces sociétés, à l’origine de la prospérité de tout un secteur économique, en l’occurrence celui de l’édition.
Mais là, encore, on va ergoter et dire que de l’autre côté de la Méditerranée et de l’Atlantique, ce secteur dispose de moyens économiques importants, de matériels lourds, de techniciens aux connaissances pointues, etc, etc, etc. On pourrait rétorquer à ces faiseurs de pluie par un simple constat : dans ces pays, les gens lisent.