Culture

Meriem Laalej en attendant Godot

© D.R

L’artiste plasticienne Meriem Laalej s’absente de la scène artistique. Cette artiste et fille du dramaturge Tayeb Laâlej n’a pas fait d’expositions individuelles depuis 1999.  Elle a été formée à l’Ecole des Beaux-arts de Tétouan, ainsi qu’à celle de Nîmes. Une formation qui lui a permis d’approfondir ses techniques picturales et de créer plusieurs œuvres plastiques. Mais alors pourquoi, cette artiste expose très rarement ? En fait, Meriem Laalej dit qu’elle est un peu prétentieuse dans la mesure où elle refuse d’exposer n’importe où. « Je ne suis pas pressée et je préfère exposer dans une belle galerie » déclare-t-elle. Cette galerie n’est autre que la très convoitée « Bab Rouah. Meriem Lâalej a réservé la galerie et maintenant elle attend son tour qui n’est pas encore arrivé. Pour se réconforter, l’artiste déclare qu’elle préfère attendre le temps qu’il faut plutôt que d’exposer dans un endroit minable. Alors, Meriem Laâlej attend. Elkle espère aussi exposer dans les lieux de la toute récente galerie de l’Association Fès Saiss. Une galerie qui a été inaugurée par l’exposition collective de     Hassan Slaoui, Mustapha Boujemaoui ainsi que Fouad Bellamine.

Lakhmari bouillonne de projets

Le réalisateur Nourredine Lakhmari est au Maroc. Il s’apprête à effectuer son repérage pour le prochain long-métrage : «casanegra ». Le scénario du film est en première phase et sera co-écrit par le réalisateur lui-même ainsi qu’un autre scénariste qui veut garder l’anon5ymat.
« Nous sommes à peine en phase de préparation, c’est pour cette raison, que je préfère ne pas donner trop de détails » explique Nourredine Lakhmari. Mais il n’hésite pas toutefois à donner une petite idée sur l’intrigue de « Casanegra ». En bref, c’est un drame. C’est l’histoire de deux jeunes casablancais qui cherchent leurs places dans leur ville. Une sorte de quête d’identité qui se trouve freinée par les problèmes sociaux et économiques qui minent Casablanca. Mais sur cette toile triste et dramatique, se tisse une histoire d’amour et d’amitié. Pour l’instant, Nourredine Lakhmari ne connaît pas encore les acteurs qui vont jouer dans ce film. Cependant, le comédien Rafik Bikr semble être pressenti pour un rôle. « C’est fort probable que je fasse appel à Rafik Bikr, c’est un très bon acteur, mais il faudrait qu’il travaille bien le rôle qui lui sera attribué », indique ce réalisateur aux multiples projets. Nourredine Lakhmari prépare en effet et simultanément, un autre film mais cette fois-ci ce sera en Norvège, son pays d’acceuil. « Le pays du Soleil », est le titre de ce long-métrage dont le scénario est co-écrit avec le scénariste norvégien : John Evo. C’est l’histoire du massacre des Gitans norvégiens dans les années 60. L’état avait procédé, à l’exemple des tueries de la Tchétchénie, à une purification ethnique et raciale. Ce film est subventionné par l’Institut du cinéma norvégien.

                                                                                  
Sâad Chraibi achève sa demande de travail


 Le téléfilm « Demande de travail » est fin prêt. L’avant-première a eu lieu jeudi soir à l’Hôtel Royal Mansour.  Ce téléfilm produit par 2M est d’une durée de 80 min. Il traite des problèmes qu’endurent les diplômés-chômeurs au Maroc. C’est l’histoire de deux jeunes marocains, issus d’un quartier pauvre et qui cherchent du travail.  Parmi les acteurs qui jouent dans ce téléfilm, il y a entre autre :Mohamed Khouyi, Mohamed Bastaoui, Zakaria Lahlou et Tarik Boukhari. Pour les rôles féminins, on retrouve Amina Rachid et Houda Rihani. Avec « Demande de travail » Saâd Chraïbi s’éloigne du style des années de plomb tel que fut Jawhara. Mais ceci dit, il reste toujours attaché à des thématiques très sociaux en y ajoutant un brin d’affectivité. Une  façon pour que le message soit digéré plus facilement.
Ce téléfilm sera diffusé au grand public le 17 juin sur la deuxième chaîne nationale.

Rachid Ouali à Ouarzazate

 Les acteurs marocains Rachid El Ouali et Fatima  Kheir prennent part à une fresque historique intitulée "Les Almoravides et  l’Andalousie, la grande bataille d’Azzalaqa", tournée actuellement à  Ouarzazate. Réalisé par le metteur en scène syrien Naji Toâmi, ce feuilleton, doté d’un  budget d’environ 4 millions de dollars, se composera de trente épisodes. Outre les acteurs marocains, cette grande production arabe, met sur scène plusieurs acteurs de  différentes nationalités arabes dont Wael Najm, Basem Yakhour, Lara Sefadi,  Hicham Hennidi, ainsi que le Tunisien Fethi El Haddaoui. Le tournage de ce feuilleton se poursuivra jusqu’au 3 août. C’est un film qui recompose l’une des gloires de l’histoire marocaine à savoir la bataille d’Azzalaqa qui s’est déroulée en 1086, quand l’émir almoravide Youssef Ibn  Tachfine décide d’intervenir dans la Péninsule où il remporte la bataille de  Zallaqa (Sagrajas) à Badajoz. Après avoir estimé ses rangs déséquilibrés par rapport à ceux du Roi  Alphonse, Al-Mu’tamid de Séville fait appel à Youssef Ibn Tachfine, lequel  marcha vers le nord pour rejoindre la bataille contre le Roi Alphonse qui  disposait d’une armée composée de 100 000 hommes, ou plutôt fidèles. C’est donc là un film historique que s’apprête à interpréter Rachid El Ouali.

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