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Antisismique : sécurité et fonctionnalité

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Un bâtiment doit être certes sûr mais également facile à utiliser. C’est sur ce point de fonctionnalité de toute construction, suivant l’usage auquel elle est destinée que le code de construction parasismique met en exergue.
Plusieurs critères entrent en compte pour définir la fonctionnalité d’un bâtiment. « Afin de satisfaire les exigences générales relatives à la sécurité et à la fonctionnalité, il est demandé de s’assurer de la bonne concordance entre le modèle structural adopté pour l’analyse de la structure et le comportement réel de celle ci, vérifier, par des approches analytiques basées sur des modèles appropriés, que sous l’effet des actions de calcul, les états limites ultimes et de comportement de la structure et de ses composantes, ne dé passent pas les limites fixées par le présent règlement et respecter les dispositions et les détails constructifs définis par le présent règlement», explique ce texte juridique. Pour ce faire, tout un processus de vérification a été prévu par cette loi.
Cette vérification porte sur les états ultimes, mettant en cause la sécurité du public et les états limites d’utilisation mettant en cause la fonctionnalité des bâtiments. Ces états limites ultimes (de sécurité ) concernent l’équilibre d’ensemble, la résistance et la stabilité de forme. Les états limites d’utilisation concernent les déformations. Dans ce sens, une grande attention doit être accordée au système de fondation. Ce dernier doit pouvoir assurer l’encastrement de la structure dans le terrain, transmettre au sol la totalité des efforts issus de la superstructure, limiter les tassements différentiels et/ou les déplacements relatifs horizontaux qui pourraient réduire la rigidité et/ou la résistance du système structural. En outre, les points d’appuis de chacun des blocs composant l’ouvrage doivent être solidarisés par un réseau bidimensionnel de longrines ou tout autre système équivalent tendant à s’opposer à leur déplacement relatif dans le plan horizontal.
Cette solidarisation n’est pas exigée si les semelles sont convenablement ancrées dans un sol rocheux non fracturé et non délité. Les fondations doivent également être calculées de telle sorte que la défaillance se produise d’abord dans la structure et non dans les fondations. Dans le cas des fondations en pieux, ces derniers doivent être entretoisés dans au moins deux directions pour reprendre les efforts horizontaux appliqués au niveau du chevêtre des pieux sauf s’il est démontré que des moyens de retenue des pieux équivalents sont en place. Les éléments de fondation profonde supportent le bâtiment soit en transmettant par leur pointe les charges à une couche profonde et solide, soit par frottement ou par adhérence de leur paroi au sol dans lequel ils se trouvent ou encore par une combinaison des deux actions.

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