Aerosmith : Rockin’ The Joint
En cette fin d’année 2005, voici qu’apparaît dans les bacs un nouveau live d’Aerosmith(le 5ème officiel, exactement). Ce live est en fait un vieux concert à Las Vegas datant de 2002. On peut donc se demander quel est l’intêret de sortir un tel produit 3 ans plus tard… Ce live retrace donc la performance scénique des 5 Duponds Volants au Joint, une salle de Las Vegas où se sont produits de nombreux groupes. Je ne sais pas si la track-list de ce live reprend intégralement ou pas le show d’Aerosmith, mais toujours est-il que le CD live dure un peu moins d’une heure et qu’il n’y a que 11 titres. Bon, il y a de quoi faire la gueule, à première vue car Aerosmith est capable de proposer des concerts de plus de 2 heures et a un répertoire suffisamment vaste pour mettre sur CD entre 20 et 40 chansons s’il le désire vraiment. Dans l’immédiat, on se contentera donc de ces 11 titres("Good evening Las Vegas" est juste une intro anecdotique). La bonne surprise de ce live, c’est la part belle faite aux titres des 70’s, à des titres plus rares peu ou pas entendus depuis des lustres tels que "No more no more", la ballade "Seasons of wither" ou encore "Rattlesnake shake". Il semblerait qu’Aerosmith ait eu à cœur de revisiter sa période la plus fraîche, la plus spontanée sur le plan créatif.
Megadeth : Back To The Start
Cinq ans après la sortie de "Capitol punishment : The Megadeth years", voici une deuxième compilation de Megadeth que Capitol lance sur le marché. On peut bien se demander quel est l’intêret de sa sortie, d’ailleurs. D’accord, on aime bien Megadeth. D’accord, ce groupe a joué un rôle prépondérant dans l’histoire du metal, mais il ne faut quand même pas abuser… Comme pour la précédente compilation, ce "Greatest Hits: back to the start" retrace la carrière de Megadeth de 1985 à 2000 et tous les albums qui sont sortis chez Capitol y sont représentés, de même que le premier album "Killing is my business… And business is good". Même les 2 inédits qui figuraient sur la précédente compilation figurent au menu: "Kill the king" et "Dread and the fugitive mind" indiquent que le groupe drivé par Dave Mustaine avait à coeur de se racheter après la sortie du très controversé et commercial "Risk" 1 an plus tôt.
Mazagan : La tradition qui coule
Le groupe, depuis maintenant quelques mois, ne cesse de faire parler de lui : public, presse et observateurs. Très actif en l’an 2005, Mazagan, après avoir secouer les planches de plusieurs festivals à travers le pays, couronne sa saison par le lancement d’un premier album : La tradition qui coule. Dans un esprit Fusion, le Chaâbi croise le reggae, le Gnaoui côtoie le raï face au country américain et le Hassani rencontre merveilleusement le zouk, le tout autour de textes chantant la beauté, l’actualité et la spiritualité marocaine. Sans aucun doute, face à une telle richesse, le public ne peut rester indifférent : les cieux du Boulevard, du Festival Gnaoua, de l’Eté musical, du festival d’El Jadida, du Festival des roses, du festival Abda-Doukkala et du Festival de Casablanca en sont les principaux témoins.
Oasis : Don’t Believe The Truth
Qui se soucie encore de savoir ce que peuvent produire les frères Gallagher ? A priori, personne. Pourtant, ce serait une erreur de croire qu’Oasis, qui a de toute évidence perdu la verve de ses débuts, est mort et enterré. Le dernier album, "Heathen Chemistry", avait quelque peu rétabli la donne, avec des hymnes comme au bon vieux temps (Stop Crying Your Heart Out en tête). Malheureusement, l’envie n’y était vraisemblablement plus, et le disque bénéficia d’un traitement moyen, bâclé par le groupe, qui avait décidé de le produire. Aujourd’hui, "Don’t Believe The Truth", sixième album de la fratrie mancunienne, arrive dans les bacs, précédé du single Lyla .
Ce dernier n’est pas leur meilleur single, mais reste un magnifique tube pop, efficace comme pas deux en live. Quant à l’album dans son intégralité, soit 11 chansons, le bilan est plus que mitigé. Tout le groupe compose, et Noel Gallagher n’a plus le monopole du génie. Mais le fait est qu’à une autre époque, pas si lointaine, ces titres, aussi efficaces soient-ils (surtout celui de Liam), auraient tous deux figurés en face B.












