ALM : Comment s’articule la troisième édition du Who’s Who ?
Harry Kahloun : A travers ce Who’s Who, nous avons voulu révéler un Maroc actif. Un pays où plusieurs personnalités importantes oeuvrent chaque jour pour son développement et son évolution. C’est un ouvrage difficile à réaliser, vu que cela englobe tous les noms qui ont entrepris des réalisations et qui sont considérés comme des personnalités actives dans la société.
On fait de notre mieux pour n’oublier aucun de ces noms et les intégrer tous dans cet ouvrage. Pour cela, une sélection rigoureuse et un travail assidu sont menées en amont pour venir à bout de nos objectifs et nos ambitions.
Qu’est-ce qui distingue la version marocaine du Who’s Who ?
Le Who’s Who est une référence dans le monde entier. Plusieurs pays possèdent leur version, et nous avons voulu créer notre propre version. Le concept est le même, la seule vraie différence est tout simplement que cet ouvrage concerne uniquement les personnalités marocaines.
Par ordre alphabétique, les plus grandes personnalités sont déclinées dans ce livre qui a une véritable allure d’encyclopédie. Le lecteur voulant s’informer sur une personnalité de n’importe quel domaine peut facilement la trouver en se référant à la première lettre de son nom de famille. Les informations touchent à la fonction de chacun de ces noms ainsi qu’à ses plus grandes réalisations. Les textes sont généralement concis et permettent d’avoir une idée générale sur la personne recherchée.
Cette version n’a donc pas de touche marocaine ?
Nous avons voulu être fidèles au concept du Who’ Who en visant à ne pas le défigurer. La taille de l’ouvrage est la même qui existe en France, c’est un format d’encyclopédie dont la quatrième de couverture est de couleur rouge. Une couleur qui se marie bien avec celle du drapeau national. Nous allons donc intervenir à ce niveau.
Cependant, c’est au plan de l’architecture technique de l’ouvrage que ça se joue.
Ce serait là la vraie originalité, étant donné que nous avons eu recours à un calligraphe marocain, Rachid Hanine, pour nous faire une conception originale pour les lettrines de chaque section. Nous voulons vanter le Maroc dans cette édition et dans ce sens, nous allons nous engager à publier les prochaines éditions à des dates fixes.
Qu’est-ce qui vous a poussé au départ à vous lancer dans cette entreprise ?
Lorsque je me suis installé au Maroc, je me suis rendu compte que l’accès à l’information de la part des structures de l’Etat était très difficile.
Il y en avait très peu. C’est ainsi que nous avons décidé de confectionner des documents parlants qui pourrait donner une image flattante du Maroc. C’était au départ difficile vu que nous étions confrontés à la rétention de l’information de la part de nos sources. Mais petit à petit, nous avons réussi à dépasser tous ces obstacles.
Preuve en est que pour la quatrième édition du Trombino qui propose un organigramme détaillé de toutes les structures d’Etat et les associations, nous avons pu augmenter la pagination et nous avons atteint 1200 pages













