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La lila des Aïssawa de Fès

La confrérie des Aïssawa a été fondée par le cheikh Mohammed Ben Aïssa al-Mokhtari, né en l’an 872 de l’hégire (1465-66) et mort à Meknès en 933 (1523-24). On sait peu de choses sur la vie de celui que ses disciples appelèrent Cheikh al-Kamel, «le maître parfait»; mais il est à l’origine d’un des ordres soufis demeurés jusqu’à aujourd’hui les plus répandus dans le Maghreb. Actuellement, la confrérie des Aïssawa comporte de nombreux ensembles (ta’ifa) au Maroc. L’un des plus prestigieux est celui de Fès, dont le pilier est le moqaddem Hadj Saïd Berrada, descendant d’une lignée de six générations de moqaddem. Depuis 1980, il dirige les séances de sa ta’ifa, aussi bien au Maroc qu’en différents pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe, où il a déjà eu plusieurs occasions de se rendre pour présenter la tradition spirituelle et musicale des Aïssawa. Son groupe nous démontre avec une très grande simplicité comment le répertoire musical d’une confrérie soufie peut transiter d’un espace privé (le rituel religieux donné chez des particuliers) à un espace public (une scène de spectacle) sans rien perdre de son émotivité ni de sa chaleur humaine.

Samedi 20 septembre 22h00
à la salle de spectacle de l’IF de Tétouan


Le temps du Ramadan : Chroniques d’une rupture

Le temps du Ramadan : Chroniques d’une rupture est une exposition de Philippe Picquart. Cet artiste né à Paris, il voue une passion particulière pour les villes et notamment pour  les grandes métropoles. La période du Ramadan est pour le non musulman source de questions, d’étonnements, de découvertes. Elle est vécue comme une expérience culturelle unique. Le rythme journalier change, l’ambiance de la ville obéit à de nouvelles règles un mois durant. Notre regard extérieur voit les rues se vider de toute présence humaine dix minutes avant l’heure. Pour chacun le repère temporel devient le moment attendu de la rupture du jeûne. Le jeûne est total, on ne mange, ni ne boit du lever du soleil à son coucher. 

Du 19 septembre au 18 octobre à la galerie de l’Institut français de Rabat


Soirée de musique andalouse et d’Amdah

Dans le cadre des soirées ramadanesques, la Villa des Arts de Rabat abritera respectivement   deux soirées de musique andalouse et de Amdah animée par la troupe Achamail Al-Mohammadia qui comprend aussi bien de jeunes voix que celles de grands cheikhs de la Zaouia de Sidi Abdelkader El Alami. Au sein du magnifique cadre de la Villa des Arts de Rabat, les voix des chanteurs Anouar Berrada et Ismail Boujia et de leur troupe invitent le public à un moment de partage et d’échange autour des musiques spirituelles et traditionnelles.

Les 19 et 26 septembre à 21h30 à la Villa des Arts de Rabat

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