Culture

Asmaa Khamlichi : «La maternité est un sentiment que je souhaite connaître le plus tôt possible»

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ALM : Vous avez participé à d’importantes productions, comment évaluez- vous votre parcours ?
Asmaa Khamlichi : Au cours de mon palmarès, j’ai eu la chance de travailler avec des réalisateurs de renommée auprès desquels j’ai pu forger ma carrière. Mes débuts cinématographiques datent de 1990. En cette période, j’ai participé à de grandes productions étrangères dans lesquelles j’ai joué des petits rôles, notamment la Bible de Roger Young.
Grâce au réalisateur Hassan Benjelloun, j’ai eu accès au cinéma national. Il m’a présenté à Majid Rchich qui m’a proposé le rôle principal dans «Histoire d’une rose». J’ai enchaîné par la suite avec «Jugement d’une femme» de  Hassan Benjelloun avec lequel j’ai obtenu le prix du meilleur second rôle au Festival national du film à Marrakech. J’ai également participé à «Elle est diabétique, hyper tendue et refuse de crever» de Hakim Nouri et «Mona Saber» de Abdelhay Laraki. Je peux dire que j’ai fait une belle entrée au cinéma, dont je suis satisfaite. Maintenant c’est à moi de gérer ma carrière et mes choix artistiques.

Votre carrière est marquée par votre présence au grand écran. Qu’en est-il de la télévision ?
Certes, ma présence au cinéma était remarquable. En parallèle, j’ai participé à plusieurs productions télévisuelles. J’ai eu le premier rôle dans le téléfilm de Narjis Nejjar «Les hirondelles reviennent toujours».  J’ai également joué dans « Pourquoi la mer ?» de Hakim Bellabass, «Ecrivain à la demande» de Latif Lahlou et «Les jumeaux» de Hakim Nouri.  Que ce soit à la télévision ou bien au cinéma, le bon scénario et la nouveauté me séduisent énormément. Toutes les choses sortant de l’ordinaire me font rêver et me poussent à donner davantage.

Que pouvez-vous nous dire sur la participation féminine au cinéma national ?
Je suis actrice et fière de toutes ces jeunes femmes qui commencent à entrer dans le monde cinématographique national. Elles sont belles, intelligentes et cultivées. Leur présence ne fera qu’enrichir la scène artistique et donner un nouveau souffle au cinéma. Il en est de même pour la nouvelle vague de réalisateurs. Le progrès est palpable. Le cinéma marocain a connu une grande évolution grâce à la présence de tous ces jeunes et aussi au soutien du Centre cinématographique marocain qui encourage les productions locales.

Vous êtes artiste à multiples vocations, pourquoi avez-vous favorisé l’interprétation cinématographique au détriment de la danse ?
La danse est une véritable passion. J’ai commencé la gymnastique dès mon jeune âge. Par la suite, j’ai opté pour la danse car j’ai senti le besoin de développer mes performances physiques.  A 18 ans, j’ai commencé à exercer au ballet théâtre de Lahcen Zinoun en tant que comédienne et danseuse durant 10 ans. La danse est une carrière qui se termine tôt. En plus, quand on a la chance de travailler à haut niveau, on ne peut pas se permettre l’erreur. C’est pour cette raison que je me suis arrêtée au bon moment.

Allez-vous vous produire un jour sur les planches ?
Le théâtre est mon premier amour. Les planches me manquent énormément. Si on me propose un bon texte, je n’hésiterai pas à y revenir. C’est une expérience fabuleuse et pleine de sensations. Le fait d’établir un contact direct avec le public est très enrichissant.

Vous disposez d’atouts qui pourraient vous permettre une carrière internationale. Etes-vous intéressée par des offres extérieures ?
Actuellement, je me sens très impliquée au Maroc. Pourtant je reste ouverte à toutes les propositions. Je suis arrivée à une phase sélective donc j’ai besoin de rôles consistants qui enrichissent ma carrière et qui auront un apport positif sur mon profil d’actrice. Dieu merci, j’ai pu retrouver cela au Maroc. Je suis comblée chez moi. Je ne peux être que satisfaite!

Vous partagez votre vie entre le Maroc, la France et les USA. Quelle est la valeur ajoutée de cet aspect cosmopolite ?
Je suis de nature nomade. D’ailleurs, je viens tout juste de rentrer au Maroc. Le voyage est une passion qui m’emporte depuis ma jeunesse. Visiter le monde, me procure de la joie et de l’euphorie. Le charme de ces expériences réside dans la découverte et l’échange humain et culturel.

La célébrité a-t-elle eu des répercussions sur vous ?
Les fans sont une gratification de notre travail. Nous appartenons à eux. Donc il est primordial de leur consacrer du temps et d’être à leur écoute. Personnellement, je vis ma célébrité en toute simplicité. Après tout, c’est une question d’organisation. Il faut savoir gérer sa vie et garder les pieds sur Terre car les étoiles ne se trouvent qu’au ciel.

Vous êtes connue par votre charme et votre élégance. Quel votre secret ?
J’aime les belles choses. J’ai un petit penchant pour tout ce qui est mode, beauté… C’est normal, je suis une femme. En plus je mène une hygiène de vie saine. Je tiens à pratiquer régulièrement le sport et j’évite tous ce qui peut nuire à la santé comme la cigarette par exemple. Voilà mon petit secret (rire).

Quels sont vos projets ?
Concernant la télévision, je commence en mars le tournage d’un téléfilm de Narjis Nejjar. Comme je prévois de travailler avec Hicham Al Asri. C’est un jeune réalisateur que je viens de découvrir. Je suis ravie de cette collaboration.
C’est une personne talentueuse qui donnera un nouveau style au 7ème art. Malheureusement, je ne peux pas dévoiler les détails de ces deux projets. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je vais incarner des rôles intéressants. Quant au cinéma, j’ai des propositions de Hassan Benjelloun et Mohamed Karrat. Je suis en cours d’étude, j’espère que le timing me sera favorable pour pouvoir y participer.  

L’éternel rôle de maman est prévu pour quand ?
Quand cela viendra ? Après tout, c’est une question divine. La maternité est un sentiment extraordinaire que je souhaite connaître le plus tôt possible.

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