Culture

Salim Benmalek : un vrai passionné de rap

© D.R

«La musique c’est de la magie». C’est en ces termes que Salim Benmalek, un jeune rappeur âgé de 18 ans, s’est confié à ALM. Cet artiste est épris de musique puisqu’il se sent à l’aise dès qu’il l’écoute. D’autant plus «qu’elle me permet d’exprimer mes sentiments», a-t-il dévoilé. Cette passion s’est manifestée davantage lorsque Salim a commencé à écrire des paroles à l’âge de 14 ans. Entre temps, il a montré ses paroles au groupe Fnaire qui lui a proposé d’enregistrer des chansons. Parallèlement, cette idée s’est ancrée davantage dans son esprit. «La première fois que j’ai écouté un disque de rap en arabe dialectal, c’était avec mon cousin. J’avais trouvé cela bizarre. Mais j’ai beaucoup apprécié ce style. J’ai alors demandé à ma mère de m’acheter un CD de musique du même genre. Et le hasard a voulu que ce soit un CD de Fnaire», a raconté notre artiste. Tout cela a encouragé Salim à composer et à enregistrer une chanson. Et c’est à Meknès où il a rencontré le groupe M city crew avec lequel il a enregistré son premier featuring en 2007. Après, ce jeune artiste a sorti l’album «Bladi W Bladek» connu par «Mghribi». Actuellement, il travaille sur un album intitulé «3lach» (Pourquoi). «Je l’ai nommé ainsi, parce que nous, les Marocains, on sait très bien qu’on doit éviter certaines mauvaises choses, cependant on les fait. Par exemple un jeune musulman sait très bien qu’il doit faire sa prière, pourtant il ne la fait pas», explique Salim. Parallèlement, il a eu l’occasion de travailler avec des artistes et rappeurs reconnus tels Sanaa Fadel, Majdoub, Nores, Marouane Seghir, Amiral et  autres … De surcroît, Salim prépare un track où il parle d’une jeune lycéenne gentille et pauvre. Les gens se moquent d’elle à cause de sa pauvreté. Ce qui l’a incité à la débauche pour gagner de l’argent. Et «pour moi, cette fille est une victime de la société», se lamente-t-il. Outre la pauvreté, notre jeune artiste traite des sujets d’ordre national, islamique, social… Concernant le rythme et la cadence pour lesquels il opte, il préfère un bon groove au tempo 100. A ses yeux, «c’est un tempo qui est moyen. On ne le joue pas au Maroc. Quant à moi, je peux jouer entre 100 et 105. D’autant plus que je me sens à l’aise quand je le joue». Ce natif de Marrakech est actuellement installé à Salé avec sa sœur, une jeune étudiante à Rabat. «J’aime ma sœur, c’est pour cela que je l’ai rejointe à salé bien que Marrakech soit une ville magique», a-t-il renchéri. Et c’est son départ à Salé qui lui a permis de rencontrer des jeunes rappeurs et de chercher des studios. Par ailleurs, bien que Salim, élève en première année du baccalauréat, se passionne pour la musique, il arrive à concilier entre ses études et la musique. Et même s’il se passionne pour le rap, il aime écouter, entre autres, les chansons de Tamer Housni, Eagles, Charles Aznavour, Oum Kaltoum, Fnaire, Nass Al Ghiwane, etc.

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