Société

Collège Ibn Batouta, le plus ancien établissement scolaire de Tanger

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Le collège Ibn Batouta demeure un des lieux historiques les plus visités, en particulier par ses anciens élèves de différentes nationalités lorsqu’ils viennent effectuer un séjour à Tanger. Occupant une position géographique stratégique au centre- ville, notamment au célèbre boulevard Allal Ben Abdellah, cet établissement bénéficie d’une belle architecture française du début du 20ème siècle avec ses anciens et spacieux bureaux, classes et cours. «Cet établissement qui vient de fêter son centenaire fut créé en 1908. Il est considéré comme le premier établissement d’enseignement collégial et secondaire mixte de la ville avant le lycée Ibn Al Khatib dont la création a été suivie par celle du lycée Zineb Ennafzaouia. Il fut connu sous le nom de Saint- Aulaire et fréquenté par des élèves de différentes nationalités mais par peu de Marocains de confession musulmane. Cet établissement a été géré à cette époque selon le système éducatif français», explique le directeur du collège Ibn Batouta, Abdelkhalek Laaroussi Bouharrat. Ce responsable poursuit que cet établissement sera entièrement placé, «quelque temps après l’indépendance, sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale. Il a été limité à l’enseignement collégial pour garçons. Il a ouvert ses portes, au milieu des années 80, aux élèves filles», faisant remarquer que «le collège Ibn Batouta a pu garder le même classement au palmarès des meilleurs établissements scolaires à Tanger grâce aux premiers personnels de direction qui se sont succédé à la tête de cet établissement dont l’ancien directeur Abdelhamid Abouzaïd. Celui-ci- qui était un acteur associatif très actif et parlait couramment trois langues étrangères- s’est distingué par sa bonne gestion de l’établissement». Par ailleurs, le collège Ibn Batouta qui dispose d’une association de parents d’élèves très dynamiques compte, actuellement, quelque 995 élèves. «Ce collège est encore classé parmi les premiers établissements scolaires de Tanger, et ce selon leurs résultats de fin d’année», précise M. Laâroussi Bouharrat, avant d’ajouter que la majorité des élèves de cet établissement sont issus de milieux un peu aisés et dont le niveau intellectuel est élevé. «Mais cela n’empêche pas que la direction et le personnel enseignant doivent se mobiliser pour apporter le soutien aux autres élèves issus des couches sociales défavorisées. Nous devons aussi faire face au manque d’enseignants des mathématiques dont souffre une de nos classes». Outre les bons résultats obtenus dans tous les niveaux, le collège Ibn Batouta se distingue aussi par un important programme d’activités parascolaires encadrées par un groupe d’enseignants. «Ce genre d’activités permettent de renforcer les connaissances et le sens de responsabilité chez l’élève. Nous venons d’organiser une importante rencontre sur les derniers événements survenus en novembre dernier à Laâyoune. Notre établissement se caractérise par l’obtention de plusieurs distinctions au cours des manifestations culturelles, artistiques et sportives organisées aux niveaux local et régional. La délégation provinciale de Tanger- Assilah vient d’être représentée lors d’une grande manifestation de dessins et d’arts plastiques, organisée au niveau national par un de nos élèves», affirme M. Laâroussi Bouharrat. Il est à noter que le collège Ibn Batouta dispose d’une bibliothèque et d’un centre informatique, qui sont situés dans des locaux bien équipés au premier étage. Il compte aussi plusieurs clubs notamment de «théâtre (Al Hakim)», de «musique (Ziryab)», de «citoyenneté et des droits de l’Homme», de «l’éducation à l’environnement et à la santé» et de «l’informatique».


Comment développer l’autonomie chez l’élève ?
On doit apprendre à l’enfant à devenir autonome, c’est-à-dire, capable de gérer seul les situations qu’il rencontre à l’école ou dans la vie de tous les jours. Il est important également de se souvenir que l’enfant construit son autonomie avec ses parents et les autres adultes de l’école. Il est donc nécessaire de s’informer mutuellement des attentes de chacun afin de les rendre cohérentes pour l’enfant. Afin de développer son autonomie à l’école, l’enfant doit être acteur dans la classe et acteur dans son apprentissage. A la maison, il faut aussi l’encourager à la participation à la tâche des adultes : installer des verres, couper des fruits, laver les verres, remplir les brocs d’eau, tartiner des tranches de pain, etc. Quand il joue, l’enfant se trouve confronté par exemple à la construction d’une tour la plus haute possible sans qu’elle s’écroule. Aussi dans un autre contexte, il faut aider l’enfant à se repérer dans l’organisation de l’espace et du temps et l’aider à grandir. Cela peut se réaliser à travers la mise en place d’ un album d’identité de l’enfant avec son nom, son prénom, une photo de lui bébé, une photo de lui à l’école, une photo de ses parents, toujours associée avec un écrit que l’enfant dicte à l’enseignant ou à ses parents. L’enfant y fait apparaître progressivement «ce qu’il aime» et «ce qu’il n’aime pas », en découpant aussi dans des catalogues ou des magazines des images. Bien sûr l’enfant peut changer d’avis.

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