Culture

11ème Festival international du film de Marrakech : Shah Rukh Khan vole la vedette en ouverture

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Vendredi 2 décembre, les regards se sont tournés vers la ville ocre qui abrite la 11ème édition du Festival international du film de Marrakech jusqu’au 10 du même mois. Une manifestation grandiose marquée, samedi, par un dîner offert par SM le Roi Mohammed VI et présidé par SAR le Prince Moulay Rachid au Palais des congrès. La cérémonie d’ouverture de cette grand-messe a été, d’abord, rythmée par une partition de jazz interprétée par l’orchestre symphonique royal dirigé par Oleg Reshetkin. Place, ensuite, à la présentation du jury des longs métrages présidé par Emir Kusturica et composé de Jessica Chastain, Nicole Garcia, Leïla Hatami, Abdelkader Lagtâa, Brillante Mendoza, Radu Mihaileanu, Maya Sansa et Aparna Sen. Chacun ayant donné le coup d’envoi du festival dans sa langue maternelle.
La soirée d’ouverture s’est également distinguée par l’hommage rendu à Shah Rukh Khan, qui a vraiment volé la vedette à cette occasion. Et c’est l’actrice marocaine Houda Rihani qui a eu l’honneur de lui remettre «l’Étoile d’or» après avoir surpris le public en dansant aux rythmes indiens. «Merci de m’avoir rendu cet hommage qui me va droit au cœur», a déclaré la star indienne qui a participé au film «Done 2», de son réalisateur Farhan Akhtar, dont la sortie est prévue le 23 décembre. Concernant la compétition officielle de cette 11ème édition, le film «L’Amante du Rif» de la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar a ouvert le bal en présence de l’équipe du film. A propos de cette œuvre cinématographique, Mohammed Bakrim, critique de cinéma, a indiqué : «Cette présentation en avant-première, qui n’a pas été choisie par hasard, est une forme de consécration pour Narjiss Nejjar, cette battante du cinéma. C’est l’un des rares films marocains qui s’appuient au niveau du scénario sur le roman éponyme de Nafissa Sbaï. Je peux dire aussi qu’on trouve des constantes à savoir un très beau «cast» et de belles images». «Cependant les images en elles-mêmes ne sont pas la finalité, elles doivent s’inscrire dans une évolution dramatique. Chose que je n’ai pas relevée», a-t-il enchaîné.

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