Sports

Le CODM donne l’exemple

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Le CODM a, désormais, son conseil d’administration. Une première dans les annales de la gestion de la chose sportive dans notre pays. Restructuration, consolidation des assises du club, création de projets générateurs de ressources stables et consolidation d’une nouvelle culture de gestion de la chose sportive, telles sont les grandes lignes du rapport moral du conseil d’administration du club de la capitale ismaïlienne, présenté, vendredi, lors de l’assemblée générale du club. Ce choix stratégique n’est pas le fruit du hasard. Après avoir longtemps traversé le désert, le club voulait redorer son blason. Autrement dit, il s’agissait, pour les nouveaux dirigeants, de donner un nouveau souffle à la ville de Méknès. Ces dernières années, c’est dans cet esprit-là qu’un travail de réflexion a été mené à la suite duquel un certain nombre de mesures ont été prises.
Après quoi, le club s’est engagé dans un long processus de restructuration. Résultat : le CODM est, aujourd’hui, doté d’un CA regroupant des synergies du monde sportif et de celui des affaires. Tous pour un seul objectif : la relance et la promotion des activités sportives dans la ville. Il faut dire que l’une des premières préoccupations des nouveaux venus était de doter le club de ressources stables. Souci éternel pour nos clubs. Ainsi, un contrat de sponsoring, de 600 millions de DH, a été signé avec la société « Lafarge », devenue, par la même occasion, sponsor officiel du club. Outre l’enveloppe financière, le groupe en question s’est engagé à contribuer à l’aménagement du stade Moulay Ismail.
Toujours dans le même ordre d’idées, et pour assurer des entrées durables, les dites ressources ont été affectées à la construction d’un complexe commercial. Le loyer de ce centre rapporte, aujourd’hui, au club, la bagatelle somme de 2,4 millions de DH. Dans la nouvelle stratégie du club, il n’y a pas que l’aspect financier. Les dirigeants ont pensé à tout, notamment le côté social des joueurs. Et c’est là, en fait, toute l’originalité de cette politique. Ainsi, des actions ont été mises en place au profit des joueurs. Il s’agit d’actions dans le domaine du logement. C’est ainsi qu’une convention a été signée avec l’ERAC consacrant 100 lots de terrains au club omnisports. De telles initiatives, notre sport, dans toutes ses disciplines, en a énormément besoin.
Le pays regorge de jeunes potentialités. Seul hic : manque ou absence d’infrastructures, de moyens, et de ressources financières stables. Auxquels il faut ajouter la faible implication de l’Etat et des opérateurs économiques dans la promotion et le développement du sport. Il fallait attendre les bons résultats enregistrés par les « Lions de l’Atlas» pendant la CAN 2004, pour que les politiques, les chefs d’entreprises, et les dirigeants sportifs se bousculent le jour de la consécration. Ils ont, enfin, compris et pris conscience du rôle que peut jouer le sport, non seulement, comme levier économique, mais aussi comme instrument plus efficace que les élections.

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