Mehdi Qotbi, de l’art à la sauvegarde du patrimoine culturel

Une belle consécration ! Le roi des couleurs, Mehdi Qotbi, a été désigné par SM le Roi Mohammed VI président de la Fondation nationale des musées. Une institution dont l’objectif est de promouvoir le rayonnement du patrimoine culturel national. Cette attribution est la deuxième après sa nomination, en 2002, membre du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH). La consécration de cet artiste sied à merveille à son parcours du moment qu’il jouit d’une notoriété internationale dans les domaines artistique et culturel. D’ailleurs, il a été distingué à plusieurs reprises au Maroc et en France. Grâce à une carrière réussie, Mehdi Qotbi a raflé plusieurs titres nationaux et étrangers, notamment celui d’Officier de l’ordre national du mérite de la République française et des insignes de Commandeur dans l’ordre des arts et des lettres, la plus haute distinction culturelle en France. Il fut également chevalier des Palmes académiques par le gouvernement français. Cet artiste a fait ses débuts à l’Ecole des beaux-arts de Rabat, puis celle de Paris et de Toulouse. Il devint ensuite professeur d’arts plastiques dans divers établissements de la région parisienne, avant de se consacrer exclusivement à l’art plastique. Quant à son style artistique, il est marqué par la calligraphie, la peinture orientale et un foisonnement de signes. Ceci étant, les créations de Qotbi se trouvent dans différents musées à travers le monde, dont le British Museum, le Centre Pompidou, le Musée d’art moderne de la ville de Paris. Le nouveau président de la Fondation nationale des musées a fréquenté et travaillé avec de nombreux écrivains et critiques d’art tels que Léopold Sedar Senghor, Michel Butor, Nathalie Sarraute et Octavio Paz. En outre, des ouvrages sur ses œuvres ont récemment été édités dont «Le voyage de l’écriture» , paru aux éditions Somogy, avec une préface de Dominique de Villepin ainsi que «Écrits et Esprits», publié aux éditions du Chêne, préfacé par Frédéric Mitterrand et Tahar Benjelloun. Cet ouvrage a obtenu le prix de l’Académie des beaux-arts.