Culture

Une première édition pour Casapoeira

© D.R

La capoeira, art martial et danse du Brésil, s’invite encore une fois au Maroc. Cette fois-ci, elle sera à l’honneur, les 16, 17 et 18 mars à Casablanca, lors de la première édition de Casapoeira initiée par l’Association marocaine de capoeira. Un événement qui sera marqué par l’organisation d’un show caritatif par le capoeïriste Hicham Wahbi, en faveur de l’association Bayti. «L’objectif étant de promouvoir cet art martial au niveau national et de faire une œuvre caritative», a indiqué à ALM ce vice-champion d’Europe en 2010. Lors de cette manifestation, M. Wahbi, surnommé Tornado, recevra également le top ten de la super-ligue brésilienne afin d’exhiber sa passion sur la scène marocaine dont il est originaire. «Pendant cet événement, j’invite l’élite mondiale de la discipline et des amis pour faire passer la graduation des élèves de capoeira au Maroc», avance-t-il. Une cérémonie qui aura lieu le 17 mars dans la même ville. Aussi, la 1ère édition de Casapoeira sera marquée par la présence de plus de 40 participants étrangers issus de 14 pays, un stage de perfectionnement et des démonstrations grand public. De quoi mieux faire connaître la capoeira ! Mais comment se pratique cet art martial ? Le principe est de former une sorte de ronde, d’où l’appellation roda qui fait la renommée du jeu. A l’intérieur, deux capoeïristes jouent et s’échangent des coups. En dehors du cercle, des musiciens rythment le jeu, tandis que d’autres partenaires regardent les joueurs au milieu de la roda et les encouragent en frappant des mains et en chantant. Selon les initiateurs, la capoeira est un art qui jouit de la plus grande notoriété actuellement dans le cinéma d’action hollywoodien. D’ailleurs il est couronné «art martial ultime» suite aux nombreuses victoires récentes des capoeïristes aux championnats d’arts martiaux mixés. C’est aussi, à leurs yeux, un art qui séduit par sa beauté, fascine par sa fluidité, et surprend par son efficacité. C’est donc une pratique qui vaut la peine d’être découverte !

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