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Un baroudeur nommé Maradji

© D.R

Il a connu l’époque de la lutte pour l’indépendance en tant que photographe dans les rues de Casablanca. Ensuite, celle du retour d’exil de la famille Royale et l’ère de Feu Mohammed V. Il a également suivi l’édification du Maroc nouveau par Feu Hassan II et sa satisfaction et son admiration en tant que citoyen n’ont pas d’égal pour SM Mohammed VI. «Je suis profondément ému et autant fier des réalisations positives et courageuses de SM Mohammed VI. Ce que j’avance est vérifié d’une manière populaire lorsque SM le Roi s’approche de la foule». déclare Mohamed Maradji, l’un des photographes les plus connus au Maroc depuis l’indépendance. Et de poursuivre «Je ne vous cache pas que je suis toujours excité par ces photos immortalisant ces hommes, ces femmes et ces enfants qui, d’une manière spontanée, sautent sur la personne du Souverain pour l’embrasser» . En prenant ces photos, il est lui-même constamment ému par ces gestes qui traduisent l’espoir de tout un peuple. Il a commencé son métier dans les années 50 en prenant des photos des passants dans les rues de Casablanca à un dirham la photo. C’est ainsi qu’il a appris à reconnaître la physionomie des gens, ceux qui accepteraient volontiers ou non de se faire photographier. Très vite, il saisira l’opportunité de faire carrière dans le reportage photo. Sa première photo de presse est un gros plan, qu’il conserve farouchement, sur les manifestations d’euphorie à l’occasion du retour d’exil de SM Mohammed V et la famille Royale. En 1961, il crée la première agence de photographies de presse à Casablanca. C’était le début d’un riche palmarès. Une panoplie de chefs d’Etat ont posé pour Maradji et non des moindres. De Jamal Abdennasser jusqu’au président Bill Clinton en passant par le Général De Gaule. Maradji a également vécu plusieurs guerres, en partant du conflit arabo-israélien au Sinae à la guerre d’Algérie en passant par le conflit du Congo. Présent lors de la glorieuse Marche Verte, ses photos du Sahara Marocain constituent une référence. Il est surtout titulaire d’une décoration Royale qu’il prend en très haute considération, surtout qu’il s’agit de «Wissam Al Arch» catégorie officier. Un homme chargé de témoigner qui se transforme soudain en participant. Avec la conception de son métier, son énergie et sa finesse, Maradji est devenu acteur discret et particulier. Parce qu’il est humble, ce photographe inné retrace son parcours avec humour et simplicité. C’est une mémoire vivante qui a immortalisé les grands événements des cinquante dernières années. On ne jouit bien que de ce qu’on partage. Et Mohamed Maradji partage son parcours riche en expériences et en touches hautement artistiques.

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