Culture

Hamidou Benmassoud : «La politique et moi ça fait deux. Mon parti à moi c est le Maroc, mon Roi est Mohammed VI et ma religion c est l islam».

© D.R

ALM : que désirez-vous prendre ?
Hamidou Benmassoud : je prendrais volontiers un bon thé à la menthe
Pour commencer, comment trouvez-vous la nomination de Rachid Taoussi à la tête de la sélection nationale ?
Ah bon ! Ce n’est plus Zaki ? Avec cette fédération on ne sait plus sur quel pied danser (rires). Tantôt c’est Zaki tantôt c’est Taoussi. En tous les cas, je souhaite une bonne chance pour le nouveau sélectionneur. Et si pour l’amour d’une rose, le jardinier est serviteur de milles épines, le nouvel entraîneur marocain sera serviteur du Maroc, malgré les nombreuses difficultés qui l’attendent.

Vous avez disparu de la circulation depuis un bon bout de temps, serait-ce le repos du guerrier ?
Absolument pas. La preuve vous m’avez contacté et j’ai répondu présent. Je vais vous dire une chose. Ce qui se passe, c’est que je subis un blocage dans les chaînes nationales, qui font tout un cinéma en croyant que je suis quelqu’un qui exige des cachets faramineux. Je n’ai pas les canines d’un Dracula et le cachet est le dernier de mes soucis. Et si je suis bloqué par ces chaînes, je suis débloqué partout en Europe.

Votre nom  est bien Hamidou Benmassoud, pourquoi vous appelle-t-on Amidou?
Ma carrière je l’ai faite au niveau international. Et pour faciliter la communication, j’ai décidé d’aspirer la lettre H. Je n’ai rien à vous apprendre, si je n’avais pas modifié la prononciation, je serais plutôt connu sous le nom de Khamidou par exemple. Et j’ai beaucoup de respect pour mon nom et pour les us et coutumes marocaines pour le laisser subir un tel changement.

Comment jugez-vous le cinéma marocain?
Le cinéma marocain est un cinéma qui peut être en perpétuelle évolution, car il compte des acteurs extrêmement doués. Le seul problème c’est de voir continuellement des changements de rôles. L’acteur qui s’improvise réalisateur, le réalisateur qui troque sa casquette pour devenir scénariste et tout ça pourquoi ? pour se remplir les poches. Le cinéma marocain a besoin de spécialistes.

Nous savons que vous étiez un ami très proche de Tony Scott, que pouvez-vous nous dire sur sa disparition ?
C’est le plus grand choc de ma vie. Le monde du cinéma a perdu l’un des meilleurs réalisateurs de tous les temps, doublé d’un humanisme hors du commun. Je suis encore sous le choc.

Et si on s’éloignait un peu du septième art pour parler politique. Comment trouvez-vous la «chabatisation» du parti de l’Istiqlal ?
Vous savez la politique et moi ça fait deux. Mon parti à moi c’est le Maroc, mon Roi est Mohammed VI et ma religion c’est l’islam.

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