Editorial

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A l’instar des autres secteurs, l’immobilier a aussi ses priorités. Sauf qu’il ne faut pas oublier que l’ordre de ces priorités est très déterminant. Dans ce sens, on se demande pourquoi certains chantiers se perdent toujours au milieu du classement des priorités. Prenons deux exemples très éloquents. D’abord, les logements pour la classe moyenne. Le ministre de tutelle annonce la construction d’à peine 20.000 unités par an pour cette catégorie. Or, la demande annuelle est estimée par les professionnels à plus de 50.000 unités. Alors pourquoi s’obstiner à construire du haut standing alors que les ventes ne se portent pas bien dans plusieurs villes au détriment d’autres segments où la demande qui est bien réelle ne trouve pas d’offre adéquate. Le deuxième exemple concerne les habitats menaçant ruine. Les responsables annoncent une intervention en décembre… 2013, alors que des dizaines de familles qui ont fui ces habitats, notamment à Casablanca, s’entassent toujours dans des écoles où promiscuité et détresse font partie du quotidien. D’autres ont, eux, préféré construire des baraquements de fortune à côté de la Foire internationale dans des conditions très insalubres.

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