Editorial

Éditorial

© D.R

Il semblerait que le ministère de l’équipement et du transport se dirige vers une collision frontale avec les professionnels du transport. Le ministre avait annoncé la mise en œuvre de nouveaux cahiers des charges et des contrats-programmes dès l’année prochaine. Mais leur application ne se fera pas sans grands soucis pour le ministre de tutelle, Aziz Rabbah, qui se trouve en quelque sorte dans la même posture que son prédécesseur, Karim Ghellab. On se rappelle tous la levée de boucliers provoquée par le projet du Code de la route défendu corps et âme par Ghellab. Aujourd’hui, on se rend compte que même avec ce code qui avait suscité tant de débats, de pourparlers, de grèves et de pertes, la situation reste inchangée. Le compteur des morts et des pertes économiques tourne à plus de 120 km/h. Même si les cahiers des charges restent aujourd’hui une bonne, voire une très bonne initiative, on se demande à qui ces cahiers des charges seront-ils destinés quand on sait le poids réel du secteur de l’informel et de l’économie de rente dans les transports.

Related Articles

EditorialUne

Contenu dernière génération

Le grand rattrapage enclenché par le Maroc il y a quelques années...

EditorialUne

Éditorial : Autoroutes diplomatiques

Quand des institutions publiques étrangères et internationales influentes, à l’image de l’AFD,...

EditorialUne

Moroccan handmade

L’artisanat de production est un des secteurs où les taux d’intégration et...

EditorialUne

Frein bancaire

Dans une récente étude, des experts de la Banque mondiale ont dressé...