Culture

Festival «Le Petit Prince du Désert» : Sur les traces de Saint-Exupéry

© D.R

Ce week-end était plus que chaleureux à Tarfaya. Cette ville a fêté les 23, 24 et 25 novembre la mémoire d’un personnage ayant fortement marqué les esprits, et ce dans le cadre d’une avant-première édition du festival «Le Petit Prince du Désert», en hommage à l’écrivain et aviateur Antoine de Saint-Exupéry.
C’est en hommage aux 85 ans de l’arrivée du pilote-écrivain à Cap Juby que ce festival a eu lieu. En effet, comme l’explique Delphine Lacroix, responsable de la fondation «Succession de Saint-Exupéry», «C’est à l’âge de 27 ans, en 1927, que cet aviateur, en mission militaire, découvre la ville de Tarfaya en sa qualité de chef de l’aéroplace pour les lignes de la compagnie Latécoère qui s’étendaient de Toulouse à Saint-Louis (Sénégal). Il a été charmé par cette ville, il apprit la langue arabe dans les tentes des «Maures» autour du thé. Saint-Exupéry cherchait la valeur humaine avant tout. C’est dans le désert du Maroc qu’il a pu la trouver».
Comme son nom l’indique, cet événement est dédié au «Petit Prince» qui est, selon Françoise Bastilde, spécialiste de l’œuvre de Saint-Exupéry, «le livre le plus traduit dans le monde. Il a été traduit en plus de 280 langues et dialectes». D’après elle, avant d’être pilote et écrivain, Saint-Exupéry est un humaniste plein de valeurs. «Ce livre est un conte écrit par l’enfant resté en Antoine pour des adultes aveuglés», conclut-elle.
En marge de cet hommage apprécié en ateliers et tables rondes animés par des historiens de renommée, de la musique était au rendez-vous. Hindi Zahra, Mazagan, Hamid el Kasri ou encore le groupe de jeunes percussionnistes «BramelZ» ont fait vibrer la scène de Tarfaya. Hajbouha Zoubeir, fondatrice et organisatrice du festival, se dit fière du bilan de ce festival. «Les enfants de la ville ont profité des ateliers des plus intéressants sur les thèmes de la technologie et du développement durable. A côté de cela, l’engouement qu’a suscité ce festival chez la population n’est pas à décrire. Ce sont des moments d’échange culturel qui apportent gros aux habitants».

Articles similaires

Culture

Instrumentistes virtuoses et phénomènes scéniques à l’affiche de la 25e édition

Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira

Culture

«Moroccan Badass Girl» de Hicham Lasri dans les salles marocaines

Le dernier opus du réalisateur marocain Hicham Lasri «Moroccan Badass Girl» sort...

Culture

«Mémoire de la Médina» : Exposition de Roser Sales Noguera à Casablanca

L’Institut Cervantes de Casablanca organise différentes activités culturelles durant le mois de...