Je suis obligé d’en parler moi aussi sinon on risque de m’accuser d’indifférence envers une cause perdue d’avance. «Non, nous n’avons pas perdu, nous avons été disqualifiés. Ce n’est pas la même chose !», a crié à la fin du match, et en anglais en plus, notre sélectionneur national qu’on croyait pourtant chanceux comme un mari cocu. D’ailleurs, dès le 2ème match nul, il avait accusé certains joueurs de l’avoir trompé en jouant comme des pieds. Maintenant, ce qui est fait est fait, et les joueurs vont rentrer à la maison sans avoir gagné un seul match. «Oui, mais sans en avoir perdu aucun non plus !», insiste Taoussi, le spécialiste du «SI» : «SI le Cap-Vert n’avait pas battu l’Angola…» ; «SI j’avais Timoumi ou Bouderbala…» ; «SI j’avais pris l’équipe plus tôt…»… Et pourquoi pas «SI j’avais le salaire de Gerets…» ? Sa dernière trouvaille : «SI on ne me renvoie pas, on va remporter la CAN 2015». Au fond, Il a peut-être raison. Qui sait ? Comme elle va se dérouler au Maroc, et que les arbitres africains adorent le méchoui…
A demain