Editorial

Bâclage à la marocaine

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Le bug de la loi sur les délais de paiement est l’illustration parfaite de ce qu’on peut qualifier de bâclage législatif. Certes, avant sa promulgation, le texte a fait l’objet d’une longue concertation y compris avec le secteur privé. Il est vrai aussi que cette loi procède de bonnes intentions et devait initialement rendre service à l’entreprise. D’ailleurs, ce sont les patrons des PME notamment qui ont appelé pendant des années à l’instauration de normes légales en matière de délais de paiement. Seulement voilà, comme il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement ni de coordination entre nos administrations, la loi produira exactement l’effet inverse et elle est déjà devenue le problème numéro un qui donne des cauchemars au secteur privé. Tout ça aurait pu et devait être évité si le législateur avait pris la peine d’élargir la vision. De plus, on ne peut pas s’empêcher de relever que l’Etat se pose en donneur de leçons alors qu’il est lui-même le pire exemple qu’on peut trouver en matière de règlement des créances.

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