Editorial

Mauvais perdant ou faux gagnant

© D.R

Deux des plus grandes formations politiques marocaines vivent aujourd’hui de véritables crises internes depuis la tenue de leurs derniers congrès et l’arrivée à leurs têtes de nouveaux dirigeants. A l’Istiqlal, un procès est actuellement en cours contre la validité de l’élection du nouveau secrétaire général. L’USFP vit, de son côté, au rythme d’un bras de fer depuis qu’un candidat malheureux au dernier congrès accuse des forces «extérieures au parti» de peser en faveur de son rival au dernier congrès. On se demande aujourd’hui pourquoi la succession dans nos partis politiques se fait souvent dans la douleur. Plus loin encore de ces guerres intestines et des magouilles internes, l’opinion publique ne sait plus où est le mauvais perdant, qui manque de fair-play en refusant sa défaite, et où est le faux gagnant, qui bafoue les règles pour parvenir à ses fins. Dans les deux cas de figure, l’image et surtout la crédibilité du parti sont les plus grands perdants.

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