Chroniques

Le mot pour rire : Allons-y mollo…

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Un de nos ex-ténors du barreau, aujourd’hui droit-de-l’hommiste institutionnaliste, a fait récemment une déclaration pour le moins frappante. Réagissant à certaines rumeurs sur une supposée persistance de certaines pratiques coercitives au sein de certains prétendus lieux de détention (je me débrouille pas mal en langue de bois, hein ?),  il a déclaré, je le cite : «On ne change pas en 24h quelqu’un qui a donné des claques pendant 40 ans». Autrement dit, on doit être patients avec certains de nos agents questionneurs qui, autrefois, s’impatientaient parfois et usaient, forcément forcés, de la force de leurs mains, voire d’autres moyens encore plus contondants. Notre cher maître a sans doute raison. C’est peut-être pour ça que malgré le nouveau code de la femme,  on continue de la tabasser, et malgré le nouveau code de conduite, on persiste à griller stops et feux rouges. Au fond, quand quelqu’un a pris le pli, il ne faut pas trop le presser car on risque de le froisser et de l’énerver encore plus. Et ça, ce n’est pas bon pour la démocratie. Pigé ?
A demain

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