Formule 1 : Nul n est prophète en son pays… sauf Vettel

En remportant sa 30ème victoire à domicile, Vettel s’est enfin imposé chez lui. Gagner à domicile a toujours une saveur particulière, mais si la question était autant au centre de l’attention ce week-end en Allemagne c’est sans doute aussi parce que Vettel n’avait jamais, avant dimanche, gagné une seule course disputée en juillet. Une statistique surprenante pour celui qui possédait, avant cette 9ème épreuve de la saison, 29 victoires au compteur.

Prenant le départ en seconde position, comme en 2012 à Hockenheim, le pilote Red Bull se plaçait idéalement pour enfin vaincre le signe indien. Hamilton avait certes été le plus rapide sur un tour mais avec des températures élevées, il n’était pas garanti que la Mercedes W04 allait pouvoir tenir le rythme. 

Interrogé sur l’importance d’une victoire à domicile, Vettel avait tout d’abord botté en touche, préférant parler du présent en évoquant sa performance sur un tour avant de se montrer confiant et de signer un beau résultat le lendemain en course. 

Au premier virage, la Red Bull numéro 1 était déjà devant. Auteur d’un excellent départ, Vettel a pris le meilleur sur Hamilton qui devait à la fois regarder la RB9 du triple champion du monde à sa droite et celle de Webber à sa gauche. Mais la course de Vettel n’a pas été de tout repos. Si la chaleur a fait reculer Mercedes, elle a permis à Lotus de retrouver un rythme de gagnante potentielle. Romain Grosjean n’a pas manqué l’occasion de mettre la pression sur le leader.

Et quand ce n’était pas le Français dans ses rétros c’est avec Räikkönen que Vettel se battait, à distance dans un premier temps. Les allergiques aux succès de Sebastian Vettel pourront aussi pester sur le troisième arrêt, peut-être pas nécessaire, de Räikkönen en fin de course.

Avec les deux Lotus à ses trousses, Vettel n’a rien lâché et ce malgré un Kers ne répondant plus pendant une partie de la course. Il aurait aussi pu perdre gros derrière Lewis Hamilton mais n’a pas mis bien longtemps à larguer la Mercedes. A peine 4 dixièmes de perdus dans la manœuvre et à l’arrivée, un 30ème succès à la saveur forcément spéciale. Prochain rendez-vous en Hongrie, un circuit sur lequel Vettel ne s’est encore jamais imposé non plus et où les Lotus avaient été à leur avantage l’été dernier. Un goût de revanche ?