En dépit des troubles qui affectent le monde entier, le Maroc continue de représenter un modèle sur les plans de législation, de sécurité et d’attractivité pour les investissements, analyse Ahmed Najem, secrétaire général du Centre d’arbitrage commercial du Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG).
Le Royaume a entrepris plusieurs réformes sur les plans législatif et juridique et déployé des efforts considérables pour améliorer l’environnement des investissements, notamment dans le secteur touristique, et ce afin de consolider l’attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers, souligne M. Najem dans une déclaration à l’agence de presse bahreïnie (BNA). Evoquant la participation de son institution au colloque international sur «L’investissement dans le secteur touristique: opportunités, défis et règlement des différends», prévu en novembre prochain à Rabat, M. Najem a également indiqué que le choix du Maroc, pour accueillir cette rencontre, découle de la volonté du Centre d’arbitrage commercial du CCG de renforcer sa présence dans les pays où sont réalisés des projets et investissements des pays du Golfe.
Le Maroc abrite, en effet, plusieurs projets chapeautés notamment par l’Arabie Saoudite, numéro 1 en matière d’investissements, suivie des Emirats Arabes Unis, du Koweït, du Bahreïn, d’Oman et du Qatar.
Selon M. Najem, le Centre d’arbitrage commercial du CCG a l’ambition de renforcer sa présence aussi bien au Maroc qu’en Turquie, et, ultérieurement, dans d’autres pays où se multiplient les investissements des pays du Golfe, notamment l’Allemagne.
Organisé en partenariat avec le Centre international de médiation et d’arbitrage de Rabat (CIMAR), le Centre d’arbitrage commercial du CCG et le ministère du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies ainsi que le ministère du tourisme, le colloque international sur «l’investissement dans le secteur touristique» se veut une plate-forme transfrontalière d’investissements privés et un espace d’échange d’expertise entre les participants.