Emploi

Période d essai : mode d emploi

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Après une recherche de longue haleine, après avoir passé votre premier, deuxième et énième entretien d’embauche, vous avez décroché un travail. Chose faite, il faut savoir que vous êtes toujours sous évaluation. Pendant les trois ou six mois qui suivent, vous serez en période d’essai et il y a des attitudes à avoir, d’autres à bannir et des lignes rouges à ne pas franchir pour transformer cette période d’essai en embauche. Tour d’horizon avec ALM.
A l’exception de certains profils chassés, rares et à responsabilités, les entreprises exigent très souvent que toute nouvelle recrue passe par une période d’essai.

Cette période peut se réduire à trois mois d’exercice tout comme elle peut être renouvelée à trois mois supplémentaires, une seule fois. Par ailleurs, une fois qu’un salarié débarque dans les locaux de l’entreprise, il demeure sous évaluation de son N+1. Au début, c’est le manager qui fait le point afin de faciliter la prise de poste à la nouvelle recrue et, une fois les trois mois écoulés, ce manager rend compte aux RH de son évaluation. C’est donc le N+1 qui est décisionnaire et qui choisit si la période d’essai sera transformée en embauche.

Toutefois, la période d’essai permet avant tout à l’employeur de sécuriser ses choix, elle ne permet pas véritablement de tester les aptitudes de leurs nouveaux salariés. Les observateurs estiment que «généralement, ce n’est pas vraiment la connaissance d’un logiciel ou d’une pratique managériale qui sera évaluée durant les premiers mois d’exercice d’un salarié, mais bien son sens de l’initiative, son respect de la hiérarchie, sa curiosité vis-à-vis de l’entreprise». S’ajoute à cela la manière dont il met en œuvre ce qu’il a acquis lors de ses précédents postes.
Parmi les attitudes à bannir figure le manque d’enthousiasme. Si l’on veut saisir un poste, on a intérêt à faire preuve de dynamisme et de vivacité car, tout désintérêt peut coûter cher.

Un salarié qui a beaucoup d’exigences, qui revendique des avantages ou qui essaye de renégocier sa rémunération alors qu’il n’a pas encore fait ses preuves, sème le doute dans les esprits. Aussi, vouloir imposer trop vite ses méthodes de travail peut générer un malaise et une incompréhension au sein de l’équipe. Un salarié est d’abord appelé à s’adapter au fonctionnement sans pour autant s’effacer et se fondre dans la masse. Il lui suffit de ne pas aller à l’encontre des codes. Horaires de déjeuner, style de communication, code vestimentaire… Tous ces signes doivent être appréhendés par le salarié dès les premiers jours durant la phase d’observation.

Par ailleurs, il arrive qu’un salarié ne réussisse pas à convaincre sa future équipe durant la période d’essai. Un entretien est très subjectif et l’analyse du recruteur peut avoir été faussée par de nombreux facteurs. Il se peut que les compétences métiers d’un candidat aient été mal évaluées ou que sa personnalité ne colle finalement pas avec la culture de l’entreprise. Pour éviter les mauvais choix et castings, les professionnels ont de plus en plus  recours aux prises de références auprès des anciens managers des candidats.

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