Ce qui se passe actuellement entre le PPS et le Mouvement populaire montre bien que la majorité, ou du moins ce qui en reste, est en pleine phase de contraction très douloureuse. Une phase qui, certes, débouchera sur un Benkirane II, mais qui fera certainement des mécontents.
Au milieu de cette guerre de positions, annonciatrice de changements au sein du gouvernement, lesquels ne se limiteront pas à combler les cinq sièges vides des ministres istiqlaliens démissionnaires, le PPS se retrouve comme seul.
Bien évidemment, le parti a fait des choix ces derniers mois… Et certains de ces choix ont concouru à renforcer sa solitude, notamment par rapport à ses anciens alliés de la Koutla.
Il est vrai que les «camarades» gardent aujourd’hui une alliance assez solide avec le PJD.
Mais celle-ci est-elle immunisée contre toute épreuve ? Décidément, la majorité se trouve aujourd’hui dans une situation de faiblesse très avancée au point qu’on se demande si elle pourra éviter une fragmentation annoncée.









