Amina, la célèbre Femen tunisienne, première femme arabe à avoir épousé les valeurs du mouvement sextrémiste urkrainien, a obtenu ce lundi 29 juillet un non-lieu dans l’affaire d’outrage à un fonctionnaire et échappe ainsi à 1 an et six mois de prison ferme.
Cette nouvelle inculpation « serait survenue suite à sa dernière audience durant laquelle certains de ses avocats ont rapporté qu’Amina leur avait révélé des cas de torture » dans sa prison à Sousse (centre), a indiqué par ailleurs son comité de défense.
La jeune fille de 19 ans est cependant toujours incarcérée depuis le 19 mai, pour avoir peint l’inscription « Femen » sur le muret d’un cimetière de la ville de Kairouan en protestation contre un rassemblement de salafistes dans cette même ville.
Condamnée au versement d’une amende pour possession illégale d’aérosol d’autodéfense, Amina est maintenue en détention le temps que le justice statue sur une éventuelle inculpation pour profanation de sépulture et atteinte aux bonnes mœurs, délits passibles respectivement de deux ans et de six mois de prison.