La métropole de Casablanca, qui compte déjà un tramway, disposera d’un métro aérien pour un coût de près de 8 milliards de dirhams, mais celui-ci ne verra le jour qu’en 2018, a déclaré le maire de la capitale économique du Maroc.
« Casablanca aura bien son métro aérien », long de 15 km, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse Mohammed Sajid, notant que les études techniques, en cours, seraient « prêtes en avril 2014 ».
Sa mise en service est prévue fin 2018, a-t-il ajouté et de poursuivre que le coût de ce projet est estimé à quelque huit milliards de dirhams (715 millions d’euros).
Aucune précision sur les modalités de l’appel d’offres n’a été fournie.
Casablanca, mégalopole de près de cinq millions d’habitants, compte déjà une ligne de tramway, inaugurée en décembre dernier par le roi Mohammed VI et le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
D’un coût de 600 millions d’euros, cette première ligne, réalisée par le groupe français Alstom, devait permettre de décongestionner Casablanca.
Cité par l’agence MAP, le directeur général de Casa Transport, Youssef Draiss, a souligné que plus de 16 millions de passagers avaient été transportés depuis l’inauguration.
« Le nombre de voyageurs empruntant ce mode de transport est allé crescendo », a poursuivi M. Draiss.
Il a toutefois qualifié de « sérieux problème » le comportement de certains « usagers de la voirie » (voitures, vélos, piétons): 134 accidents et trois décès ont été recensés en moins d’un an.
Le maire de Casablanca a, pour sa part, relevé que cette seule ligne restait « insuffisante pour répondre aux besoins croissants des Casablancais en transport collectif ».
Outre le projet de métro aérien, il a évoqué la construction de trois autres lignes de tramway et d’un RER.
La capitale politique du Maroc, Rabat, compte déjà deux lignes de tramway. Un projet est également à l’étude pour la construction d’une première ligne à Fès, dans le centre du royaume.