Crise ou pas crise, la préoccupation essentielle et l’occupation existentielle de cette semaine et de la semaine prochaine seront sans aucun doute le mouton, sa cote sur les marchés et tout ce qui va avec comme à-côtés.
Vous allez me dire que c’est tous les ans comme ça, mais je crois que les ovins de cette année sont bien plus cornés que les autres années. En effet, curiosité de chroniqueur oblige, j’ai fait un tour dans un des souks installés sur une immense étendue d’une très grande surface de la place, et je puis vous assurer que cette fois-ci, les prix sont loin d’être donnés.
Je n’ose même pas vous dire combien, mais je vous le dis quand même : les éleveurs de moutons qui avaient pourtant l’air d’être bien élevés – je parle des éleveurs, pas des moutons – demandaient sans rougir 51 DH le kg ! Je crois que c’est la première fois que ça atteint ce niveau. Quand on aura jeté la peau, les pieds et autres abats, le prix du gigot risque de dépasser les 150 DH le kg. Et, pour une fois, Benky n’y est pour rien.
Maigre consolation, me dirait-il.
A demain