J’ai été ces derniers temps sollicité par des proches et amis pour donner, moi aussi, mon avis – et dont je sais d‘ailleurs que personne ne tiendra jamais compte – sur le non-débat du non-projet de l’improbable introduction de la darija dans notre pauvre enseignement pour tenter de le sortir de son… sous-développement.
Puisqu’on a beaucoup insisté, je vais vous donner le fond archi-profond de ma pensée. J’ignore vraiment ce que le mot « darija » veut dire, et cela pour une raison toute simple, c’est que l’histoire et la géographie ont fait que j’ai des racines dans des régions diverses et un enracinement dans d’autres régions variées, et tout ça, bien sûr, toujours dans le même Maroc. Ce qui fait que depuis ma plus tendre et perturbée enfance, la darija, je connais bien car n’ai pratiqué que ça.
Sauf que je n’ai pas parlé qu’une seule darija, mais au moins 4, chacune de couleur et d’intonation différente : l’une est parfois rude, l’autre plutôt marrante, la 3ème un peu coquine, et la 4ème presque chantonnante. Franchement, de quoi parle-t-on ?
A demain