Editorial

Dirigeants éternels ?!

© D.R

Il semble que les dirigeants de certains partis politiques et syndicats ne connaissent pas, ou ne veulent pas reconnaître, l’alternance aux postes de décisions. Le cas de la CDT est très révélateur.

Noubir El Amaoui dirige la centrale syndicale depuis plus de trois décennies, et malgré son état de santé fragile, le responsable a été reconduit à la tête du syndicat pour un nouveau mandat. Autre exemple, celui d’un dirigeant syndical qui était resté à la tête d’une centrale depuis les années cinquante (soit le siècle dernier) jusqu’à son décès, il y a quelques années de cela.

Il ne s’agit nullement ici de remettre en cause le parcours de ces deux hommes qui ont indéniablement marqué de leur empreinte le syndicalisme marocain, mais il convient tout de même de s’interroger sur la nature des rapports qu’entretiennent certains responsables politiques et syndicaux avec le pouvoir… 

Et ce, bien que ceux-ci ne soient plus en mesure d’assumer pleinement leurs prérogatives. La vraie question est de savoir si la société marocaine, majoritairement jeune, a besoin de dirigeants éternels à la tête de certains partis, syndicats et associations…

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