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Il égorge sa femme pour un malentendu

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Nous sommes le jeudi 26 septembre, au douar Tannaja,  commune rurale El M’karne, province de Kénitra. Tout le monde se prépare à assister aux noces de F. H, un fellah âgé de trente-sept ans. Personne ne s’interroge sur le fait qu’il n’ait pensé au mariage aussi tardivement… En effet, tous ses amis et ses voisins qui ont le même âge que lui ont au moins un enfant.

En fait, tout le monde est au courant de son état psychique, lequel semble être pour le moins critique. Un état qui n’a encouragé ni sa famille ni ses voisins à l’accepter comme futur gendre. D’ailleurs, à chaque fois que ses parents se rendaient chez l’une des familles du douar pour demander leur fille en mariage pour leur fils encore célibataire, les portes se fermaient.

Mais voilà, il y a quelques mois, l’une des familles du douar a accepté de marier leur fille de vingt deux ans à cet homme. Quant à la malheureuse, à l’instar de toutes les femmes du douar, elle n’a de toute façon pas eu son mot à dire. Habitués à prendre toutes les décisions qui concernent la vie de leur fille, ils ne se doutaient pas qu’en la mariant à ce fellah, ils signaient son arrêt de mort.

Sous la tente caïdale,  cette nuit du jeudi 26 septembre, tout le monde au douar danse, mange, et rit en écoutant des chansons populaires chantées par un groupe de «Chikhate».  Le mari, F.H, semble être également très heureux. Et son épouse ? Personne ne le sait au juste. A l’aube du vendredi 27 septembre, tous les invités rentrent chez eux et les nouveaux mariés regagnent leur chambre pour y passer leur première nuit…

Les nuits et les jours se succèdent. Deux mois passent. Cette nuit du mercredi 27 novembre, F. H et sa femme entrent dans leur chambre à coucher. Vers 1h30 du matin, un malentendu éclate entre les deux époux. Hors de lui, le mari s’empare d’un couteau.

Sa femme appelle à l’aide et son beau-frère, qui vit sous le même toit, quitte sa chambre d’un bond  en entendant les cris et court vers la chambre du couple dont il pousse brusquement la porte.  Mais, il arrive trop tard… En quelques secondes, F. H a égorgé sa femme comme un mouton.

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