Economie

Fiscalité, un problème de communication

Aujourd’hui Le Maroc : Vous venez de produire de nouveaux livres de fiscalité, des textes de base sur l’IS, la TVA et l’IGR mis à jour et annotés avec des questions-réponses. Chaque année, depuis 5 ans déjà, vous publiez des ouvrages fiscaux. Quelle est la force qui vous anime docteur ?
Dr Jamal Laouina : Vous savez un intellectuel, un lauréat des grandes universités qui a appris à faire des recherches doit écrire. Car, c’est sa vocation. Il a été formé dans ce sens.
A lire vos ouvrages, on est frappé par la simplicité du style. On a l’impression que vous parlez à la place d’écrire ou que vous écrivez comme vous parlez !
La transmission d’un message doit être, à la fois, pédagogique et simple. Surtout lorsqu’on cherche le développement culturel de l’individu.
C’est plutôt mon expérience qui parle. Je me rappelle avoir mis plus de 5 ans pour commencer à comprendre la composition de la matière imposable et du réflexe fiscal. C’est un long travail d’apprentissage où il faut chaque fois innover.
Est-ce que le problème de la fiscalité au Maroc est celui d’un système qu’on a greffé sur un appareil administratif ?
Ou est-ce un problème de formation à la chose fiscale ou de sa communication, surtout que l’impôt représente quand même la principale recette du Trésor ?

A ce niveau, les choses sont très imbriquées. A mon avis, le problème de communication prime sur les autres. On n’en fait pas assez. En d’autres termes, ma démarche insiste sur ce point pour susciter la curiosité car la fiscalité est rude, vigoureuse et logique.
Et si on parlait de vous ! Comment êtes-vous arrivé à la fiscalité, vous qui êtes un économiste ? Est-ce par formation ou par hasard ?
C’est vrai, je suis un économiste de formation. Et si je suis arrivé à la fiscalité, c’est par nécessité d’emploi. J’ai découvert qu’il existait plusieurs points de convergence avec l’économie industrielle. En effet, sur de nombreux points d’ordre technique, les raisonnements convergent. L’économie industrielle raisonne dans un cadre, à la fois, micro-économique et macro-économique.
Un mot sur votre monde.
C’est une véritable jungle. Un monde, certes, formateur ; mais aussi déformateur. C’est tout ce que j’ai à dire de ce monde.

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